
Le visage de la francophonie change en Colombie-Britannique Le visage de la francophonie change en Colombie-Britannique
Radio-Canada
Après avoir quitté Montréal, il y a sept ans déjà, Déborah avoue qu’elle est bien heureuse d’avoir échappé à l’hiver rude et froid de l’Est du Canada.
Déborah Pereira et son conjoint partagent leurs expériences, leur histoire et leurs racines d’ailleurs dans le monde et c’est important pour eux de transmettre cette culture à leurs enfants. C’est ce mélange de culture qu’elle croit apporter à sa communauté.
Mon rêve, je l’ai déjà comblé d’une certaine façon parce que je n'avais pas d’emploi et j’étais célibataire, confie-t-elle. Il fallait quitter le Québec pour rencontrer un Québécois ici à Vancouver et on a deux enfants de trois et cinq ans et donc je vis mon rêve.
D’autres rêves qui lui tiennent à coeur: explorer davantage la province et retourner à Tofino après plus de vingt ans, ainsi qu’apprendre une langue autochtone, tou ça entre le travail, la vie familiale et les autres événements de la vie qui font de Déborah Pereira une femme bien occupée.
La vie de quartier et les grands arbres de Montréal lui manquent particulièrement, mais ce qu’elle retient de la Colombie-Britannique, ce sont les montagnes au crépuscule, le coucher de soleil et au loin, des kayakistes sur l’océan.
