Le tournoi pee-wee de Québec crée une division féminine
Radio-Canada
À peine le rideau est-il tombé sur la 62e présentation du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec que déjà l’organisation se tourne vers 2023. Une année historique pour la célèbre compétition, puisqu’une division entièrement féminine sera créée.
On est rendu là. Je pense qu’il faut arrêter de célébrer les filles une fois tous les quatre ans quand elles gagnent une médaille d’or aux Olympiques, a déclaré le directeur général du tournoi, Patrick Dom, lundi, au lendemain de 15 jours de compétition effrénée au Centre Vidéotron.
La venue des médaillées d’or olympiques Marie-Philip Poulin, Ann-Renée Desbiens et Mélodie Daoust, samedi, pour signer des autographes, était donc une prémisse pour l’annonce que Dom et son équipe avaient prévue depuis un moment.
On est content. On a toujours dit que le tournoi est un tremplin pour différentes choses. Là, on veut être un tremplin pour le hockey féminin, a expliqué le DG, précisant que la catégorie A, ajoutée cette année, passera quant à elle dans le tordeur.
C’est sûr que ça va donner un coup de main au hockey féminin, mais on le fait parce les ligues féminines ont fait le travail qu’elles devaient faire. Nous autres, on vient juste donner une petite poussée, estime pour sa part le président du tournoi, Michel Plante.
C’est que la demande pour une catégorie féminine était claire depuis quelques années et pas seulement dans la province. Déjà, on sait que l’an prochain on va avoir une équipe de France, une équipe de Suisse, des équipes des États-Unis, du Québec et du reste du Canada. On va commencer avec une division féminine à 12 équipes, mais il y aurait facilement de la demande pour en faire une de 24, relate Patrick Dom.
L’aspect international de la nouvelle catégorie était d’ailleurs non négociable. C’est que la division scolaire créée il y a quelques années peine quant à elle à attirer des équipes hors Québec. Tellement qu’on songe désormais à l’éliminer.
Ça fait des années qu’on dit au RSEQRéseau du sport étudiant du Québec que ça prend des équipes de l’extérieur. Le tournoi a une saveur internationale et, depuis 5-6 ans, c’est toujours les deux mêmes équipes de l’extérieur qui sont là, justifie le directeur général.
Reste que le hockey scolaire a la cote au Québec. Dans le contexte, l’organisation du tournoi se questionne toujours sur la manière de procéder l’an prochain. On ne sait pas encore ce qu’on va faire. Est-ce qu’ils pourraient jouer au pavillon de la Jeunesse avec une finale au Centre Vidéotron? On va se pencher là-dessus, détaille Patrick Dom.