
Le syndicat des enseignants de la N.É. veut en savoir plus sur l’air des écoles
Radio-Canada
Le syndicat des enseignants de la Nouvelle-Écosse veut que le gouvernement provincial soit plus transparent sur la qualité de l'air dans les salles de classe.
Ryan Lutes, est content que le gouvernement ait acheté des filtres à air HEPA l'année dernière pour les salles de classe sans système de ventilation mécanique, mais il aimerait un meilleur suivi de la part de la province.
En ce moment, le gouvernement dit simplement que tous les systèmes fonctionnent comme prévu, dit-il. Mais on ne sait pas à quoi ressemble l’air dans une école ou une classe particulière. Et je pense que c'est vraiment important pour les enseignants, les parents et les enfants d'avoir des données spécifiques.
La province a annoncé à la fin du mois d’août qu'elle continuera d'encourager le personnel scolaire et les élèves à adopter des habitudes saines, notamment se faire vacciner, rester à la maison en cas de maladie, désinfecter les mains et les surfaces à contact élevé, et créer un environnement favorable pour ceux qui décident de porter un masque.
Le premier ministre Tim Houston a annoncé en janvier que la province cherchait à moderniser certains des systèmes de ventilation dans les écoles.
Depuis le début de la pandémie, la province a dépensé plus de 18 millions $ pour la ventilation, y compris les inspections, les mises à niveau et les réparations, a déclaré la porte-parole du ministère de l'Éducation, Susan Mader Zinck, dans un communiqué envoyé par courriel.
De plus, nous avons installé 1 600 unités de filtration HEPA portables dans des salles de classe sans système de ventilation mécanique, écrit-elle.
Ryan Lutes pense que le gouvernement devrait fournir des moniteurs de dioxyde de carbone aux salles de classe pour obtenir des données en temps réel sur le fonctionnement du système de ventilation qui doit pousser l'air frais à l'intérieur, dans le but de réduire le risque de transmission de la COVID-19 et d'autres maladies respiratoires.
Les membres du syndicat s’inquiètent aussi de la fin des règles d'isolement obligatoires, qui selon eux pourrait laisser place à une propagation virale en milieu scolaire.
