
Le SPVM aura un conseiller en liaison avec les peuples autochtones
TVA Nouvelles
Dès l’an prochain, le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM)aura un «conseiller en développement communautaire et liaison aux peuples autochtones», pour créer un rapprochement avec les Premières Nations.
Le comité exécutif de la Ville a autorisé mercredi matin la création d’un «poste temporaire civil» jusqu’en mars 2025. Le futur conseiller serait embauché en 2022, selon les documents présentés.
«L’embauche favorisera une prise en charge qui est plus durable et culturellement adaptée aux clientèles vulnérables sur tout notre territoire», a expliqué Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au sein du comité exécutif de la Ville, mercredi matin. Il estime que cette nouvelle ressource contribuera à renforcer le climat de confiance entre la population et le SPVM.
Pour la Ville, l’embauche permettra notamment de démystifier le rôle de la police auprès de la communauté autochtone, d’améliorer les connaissances du personnel policier et de prévenir des situations de crises.
«Montréal accueille une des plus grandes communautés urbaines autochtones dans ses rues. C’est un excellent ajout pour avoir des services culturellement adaptés», a de son côté déclaré Alia Hassan-Cournol, conseillère associée à la réconciliation avec les peuples autochtones, qui en parle comme d’un «exemple à suivre».
Selon le recensement 2016 de Statistique Canada, la population autochtone sur l’île est évaluée à 13 100 personnes, dont 90 % sont nées ou ont grandi à l’extérieur de la métropole. Une partie importante de la population autochtone urbaine est affectée par des problématiques sociales, dont l’itinérance, est-il rappelé dans les documents décisionnels de la Ville.
