Le Québec perdra un siège dans la nouvelle carte électorale fédérale
Radio-Canada
Le nombre de sièges à la Chambre des communes passera de 338 à 342 dès 2024 afin de tenir compte des changements dans la population canadienne. L'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique verront une augmentation de leur nombre de sièges; le Québec est la seule province à en perdre un dans ce redécoupage.
Le directeur général des élections du Canada, Stéphane Perrault, en a fait l'annonce par communiqué de presse vendredi après-midi.
Selon la nouvelle répartition des sièges proposée par Élections Canada, la Colombie-Britannique en aurait 43; l'Alberta, 37; la Saskatchewan, 14; le Manitoba, 14; l'Ontario, 122; le Québec, 77; le Nouveau-Brunswick, 10; la Nouvelle-Écosse, 11; l'Île-du-Prince-Édouard, 4; Terre-Neuve-et-Labrador, 7; le Yukon, 1; les Territoires du Nord-Ouest, 1; et le Nunavut, 1.
C'est donc un siège de plus pour l'Ontario, qui passera de 121 à 122 sièges, et pour la Colombie-Britannique, qui passera de 42 à 43 sièges. L'Alberta aura droit à 3 sièges de plus, passant de 34 à 37. Le Québec, qui compte actuellement 78 sièges, en perdra un. Le nombre de sièges reste inchangé en Atlantique et dans les territoires.
En vertu de la Constitution canadienne, les circonscriptions doivent être réexaminées tous les 10 ans, après un recensement, afin de refléter les changements dans la population. Des sièges supplémentaires sont accordés aux provinces qui comptent une hausse de la population. Celle du Québec croît à un rythme moins élevé que la moyenne des autres provinces.
Le directeur général des élections effectue le calcul à partir des estimations de la population fournies par le statisticien en chef du Canada et d'une formule prévue dans la Constitution, peut-on lire dans le communiqué transmis par Élections Canada.
Il s'agit de la première fois depuis 1966 qu'une province perd un siège au moment de redécouper la carte électorale.