
Le présumé meurtrier de Guylaine Potvin comparaît
Radio-Canada
C’est un moment que certains attendaient depuis 22 ans qui s'est déroulé ce matin aux palais de justice de Chicoutimi et de Québec.
Marc-André Grenon a été formellement accusé du meurtre et de l’agression sexuelle de Guylaine Potvin à Jonquière en avril 2000 et de tentative de meurtre et d'agression sexuelle à l'endroit d'une femme de Québec quelques mois plus tard.
Il a comparu par visioconférence vêtu d'un t-shirt noir, jeudi matin. Il devra comparaître à nouveau le 21 novembre prochain tant à Chicoutimi qu'à Québec.
À l'entrée du tribunal de Saguenay, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Jean-Simon Larouche, a eu de bons mots pour les proches des victimes et pour les policiers impliqués dans l'enquête.
Nos pensées vont à la famille entière de Guylaine Potvin ainsi qu'à la victime survivante de Québec. La Sûreté du Québec et le laboratoire des sciences judiciaires de médecine légale ont mis beaucoup de temps et d'énergie dans le dossier, ce qui a permis de conclure l'enquête, a expliqué Me Larouche.
« J’espère que ses parents soient enfin soulagés et puissent au moins continuer à clore leur deuil. »
« Ça vient me chercher. Ma plus grande crainte était que cette personne-là soit décédée et qu’elle emporte ce secret-là avec elle. »
L’accusé de 47 ans fait aussi face à des accusations de tentative de meurtre et d’agression sexuelle à l’endroit d’une autre jeune femme pour des événements survenus en juillet 2000 à Sainte-Foy.
« Je ne sais pas sur quoi ils se sont basés pour l'arrêter, mais dites-vous que s’ils l’ont arrêté, c’est parce qu’ils sont solides et qu’ils ont quelque chose de concret. »
