Le pouvoir de la défense
Radio-Canada
Ce que ça peut être exigeant de décrocher une victoire dans la Ligue nationale tout de même.
Le Canadien commençait à en avoir une petite idée étant donné cette interminable glissade aux allures de chute libre qui a miséricordieusement pris fin samedi soir grâce à un gain de 5-4 contre les Blues de Saint-Louis, mais de là à ce que ce soit si compliqué…
Il aura fallu le réveil de l’avantage numérique, un effort louable de Jonathan Drouin en fin de match, cinq tirs bloqués dans les deux dernières minutes, trois retards d’un but comblés, deux filets de Joel Armia et une perdrix dans un poirier pour signer cette courte victoire face à un club privé de trois défenseurs gauchers, de son capitaine, d’un de ses bons marqueurs et qui a de surcroît perdu les services d’un autre arrière, Robert Bortuzzo, en début de rencontre.
Ouf.
Et même si le processus prime sur tout dans cette saison condamnée à l’avance, obtenir des résultats ne nuit pas à l’ambiance et, sûrement, à la réceptivité aux apprentissages du grand manitou St-Louis : l’entraîneur, pas l’équipe.
Depuis le retour du CH dans son antre, le Centre Bell, il y a une nette amélioration sur un aspect primaire et primordial de ce sport : la qualité du jeu défensif.
Certes, le Canadien a accordé sept buts en deux matchs, mais il est parvenu à limiter grandement les chances de marquer de l’adversaire. Alors que c’était bar ouvert depuis quelques semaines, on semble avoir sonné la cloche du dernier service.
Selon le site Natural Stat Trick, le Tricolore a permis 11 chances de qualité en deux rencontres, soit 5 face aux Rangers et 6 samedi. Ce sont de bons chiffres.
C’était un de nos bons matchs défensifs. Pour ce qui est de revenir dans notre zone, de bien se placer pour enlever des chances de marquer. Ils avaient 13 lancers à la moitié du match. C’est comme ça qu’on va s’en sortir, a assuré Jonathan Drouin, pauvre homme qui s’est fait ravir son premier but de la saison par Josh Anderson.

La Coupe Davis remportée par l'équipe canadienne l’automne dernier était de passage à Québec, cette semaine. L’occasion de célébrer les exploits du héros local Félix Auger-Aliassime, mais également de se remémorer la lointaine époque où les matchs du Canada étaient disputés tout près des remparts du Vieux-Québec devant l’Assemblée nationale.

Ils n'ont pas encore frappé la vingtaine, mais Xavier et Naomie Lusignan sont déjà champions canadiens d'haltérophilie chez les séniors. Du haut de ses 19 ans, l'aîné s'est couvert d'or chez les moins de 96 kg et sa soeur de 17 ans l'a imité chez les moins de 71 kg, lors de la compétition nationale organisée à Toronto, il y a deux semaines.

Le trophée de la Coupe Davis, l'emblème du tennis mondial, a fait une brève visite dans la région, quelques mois après le triomphe historique du Canada en grande finale de cette compétition par équipe. La tournée canadienne d’exposition de la coupe s’est arrêtée au Club de tennis intérieur Saguenay, à Arvida, lundi soir.

Il n’y a pas que sur la glace que les Remparts présentent une équipe soudée. Dans les gradins du Sandman Centre de Kamloops, il n’y a pas de groupe plus uni que celui formé par les parents des joueurs, à quelques jours de la finale de la Coupe Memorial. Ils ont même leur capitaine, Richard Bolduc, père de Zachary, qu’on n’hésite pas à qualifier de« rassembleur en chef »