Le paradoxe offensif du Canadien
Radio-Canada
Ce qui, sur papier, devait être la force du Canadien cette saison l’a coulé dans ces trois premiers matchs. Trois matchs, c’est peu. L’échantillon est faible, mais le temps presse.
Pourquoi presse-t-il tant que ça, même s’il n’y a que 3,7 % de la saison de jouée. Parce que, dans la Ligue nationale de hockey, on ne se remet pas d’un mauvais départ qui s’étire. Ou très rarement. La dernière fois que le CH s’était levé d’un si mauvais pied au mois d’octobre, il avait encaissé sept revers d’affilée (1-6-1 après 8 rencontres) en route vers une saison misérable de 71 points.
Au moins, cette débâcle lui a permis de mettre la main sur le troisième choix au total en 2018 lui permettant de se relancer… oh… non.
Trêve de plaisanteries, le CH est encore loin du scénario d’épouvante, mais une mauvaise impression dégagée dès le camp d’entraînement continue de planer au-dessus de cette équipe. Manque de cohésion offensif, des trios qui se cherchent, manque d’entrain généralisé, à l’exception de Jonathan Drouin, encore buteur samedi soir dans la défaite de 3-1 contre les Rangers, et de ses comparses de trio, Josh Anderson et Christian Dvorak.
Pour revenir à nos moutons, ce qui devait être la force du Tricolore, soit la profondeur sur les ailes censée représenter une menace offensive sur trois ou quatre trios, n’est absolument pas visible pour le moment.
Trois buts en trois matchs, difficile de s’en sortir avec ça.
On cherche les mêmes explications. On sait pas vraiment pourquoi on score pas. Il faut amener plus de rondelles au filet et avoir plus de trafic.