Le pape fustige les violences contre les femmes, un « outrage » à Dieu
Radio-Canada
Le pape François a appelé samedi le monde à « retrousser ses manches » pour œuvrer à la paix et il a assuré que la violence envers les femmes équivalait à « outrager Dieu », dans un message au premier jour de l'année.
Le pape a consacré son message à l'issue de la première prière de l'Angelus de 2022 à la nécessité de stopper la violence dans le monde, à l'occasion de la 55e journée mondiale de prière pour la paix.
Sous un ciel ensoleillé, le chef de l'Église catholique, qui compte 1,3 milliard de fidèles, s'est exprimé depuis sa fenêtre du palais apostolique devant la foule rassemblée place Saint-Pierre.
Il n'y a pas lieu de se laisser abattre et de se plaindre, mais de retrousser ses manches pour construire la paix, a-t-il dit. Rentrons chez nous en pensant à la paix, la paix, la paix. Nous avons besoin de la paix.
François, qui a eu 85 ans le 17 décembre et entamera en mars la neuvième année de son pontificat, a rappelé que la paix suppose des actions concrètes et se construit avec l'attention envers les plus petits, avec la promotion de la justice, avec le courage du pardon, qui éteint le feu de la haine.
Elle nécessite une perspective positive également, qui voit, dans l'Église aussi bien que dans la société, non pas le mal qui nous divise, mais le bien qui nous unit.
Auparavant, durant une messe dans la basilique Saint-Pierre en l'honneur de la Vierge Marie, le pape avait dénoncé la violence envers les femmes comme une insulte envers Dieu.
L'Église est mère, l'Église est femme, a-t-il estimé. Et pendant que les mères donnent la vie et que les femmes gardent le monde, faisons tous en sorte de promouvoir les mères et de protéger les femmes.
« Que de violence il y a à l'égard des femmes! Assez! Blesser une femme, c'est outrager Dieu qui a pris l'humanité d'une femme. »