Le NPD veut un portrait clair de l’impact de l’aide d’urgence sur les prestations
Radio-Canada
Les néo-démocrates réclament au gouvernement fédéral un compte rendu complet des pertes en matière de prestations pour les Canadiens ayant compté sur l'aide financière d'urgence l'année dernière.
Dans une lettre à la ministre des Finances, Chrystia Freeland, le porte-parole du NPDNouveau Parti démocratique dans le dossier note que les fonctionnaires fédéraux ont examiné au printemps quelles familles perdraient le plus en prestations cette année.
Daniel Blaikie a indiqué que son parti voulait savoir pourquoi les libéraux n'avaient pas donné d'avertissement clair sur les impacts lorsque les fonctionnaires ont pris conscience de cette possibilité pour la première fois.
La raison de la baisse est que le gouvernement a enregistré la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) comme revenus aux fins du calcul du montant des prestations des programmes courants.
À mesure que les revenus augmentaient, la valeur des prestations diminuait.
Le gouvernement a averti les gens que les prestations seraient considérées comme un revenu, une mise en garde souvent articulée autour de la nécessité d'en mettre une partie de côté en raison des effets potentiels au moment de l'imposition.
Mais M. Blaikie a souligné qu'il n'y avait pas eu d'avertissement préalable à l'égard des parents qui reçoivent l'Allocation canadienne pour enfants ou des personnes âgées à faible revenu qui reçoivent le Supplément de revenu garanti.
Il veut maintenant que le gouvernement détermine comment aider les personnes touchées.
« Si le fait de recevoir des prestations en cas de pandémie allait changer l'accès des gens à ces programmes, alors il aurait dû y avoir un avertissement juste de la part du gouvernement. Il n'y en a pas eu. »