Le nom d’Amanda Todd pourra être publié lors du procès de son cyberprédateur présumé
Radio-Canada
La Cour suprême de la Colombie-Britannique lève l’ordonnance de non-publication concernant l’identité d'Amanda Todd, une victime alléguée de pornographie juvénile morte en 2012. Son nom pourra être cité par les médias lors des prochains procès de l’accusé, à la satisfaction de la famille de l’adolescente.
Lors de cas d’infractions sexuelles, la loi interdit automatiquement la publication de l’identité des jeunes victimes et des jeunes témoins pour préserver leur anonymat.
Dans le cadre de l’affaire Amanda Todd, cette interdiction a été annulée par la Cour suprême de la Colombie-Britannique après une contestation constitutionnelle réussie.
La mère d’Amanda Todd, Carol Todd, a exprimé sa satisfaction à la suite de cette décision, disant qu’elle pourrait enfin parler publiquement de sa fille.
Je ne peux pas ramener Amanda, mais son histoire peut sans aucun doute sensibiliser d'autres familles aux problèmes de cybersécurité, affirme-t-elle.
« Pour nous, ses parents, le fait de ne pas pouvoir dire son nom a été difficile et compliqué, mais maintenant nous pouvons aller de l'avant. »
L'adolescente de 15 ans de Port Coquitlam s'est enlevé la vie en 2012 après avoir publié une vidéo sur Internet où elle expliquait avoir été victime de chantage par une personne rencontrée sur Internet.
Des accusations ont été portées contre le Néerlandais Aydin Coban en 2014.
Le quadragénaire fait face à cinq chefs d’accusation, dont ceux de possession de pornographie juvénile et de tentative de leurre d'enfant en ligne.