Le massothérapeute rimouskois Patrick Chénard est reconnu coupable
Radio-Canada
Le massothérapeute et kinésiologue rimouskois Patrick Chénard a été reconnu coupable de tous les chefs d’accusation qui pesaient contre lui lundi matin au palais de justice de Mont-Joli.
Il faisait face à 11 chefs d’accusation d’agression sexuelle et à un chef d'accusation d’exploitation sexuelle pour des faits qui se sont produits dans l’exercice de ses fonctions en novembre 2015 à Trois-Rivières et entre janvier 2016 et avril 2018 à Rimouski.
En septembre 2021, le tribunal l’avait acquitté d’un autre chef d'accusation d’agression sexuelle pour lequel aucune preuve n’avait été présentée.
Son procès s’était amorcé en janvier 2020, 11 plaignantes avaient alors témoigné. Deux d’entre elles étaient mineures au moment des événements.
Les plaignantes ont notamment rapporté que l’homme de 29 ans a touché leurs parties génitales et pour certaines, leur poitrine, lors de massages.
L’accusé a contacté plusieurs de ces plaignantes en affirmant faire des tests sur l’effet de la musique pendant un massage de détente.
Durant l’entièreté du procès, M. Chénard a nié tous les gestes qui lui sont reprochés en les qualifiant, entre autres, d’impossibles et d’invraisemblables.
Dans un long jugement rendu lundi matin au palais de justice de Mont-Joli, le tribunal a dit croire en la sincérité, la crédibilité et la fiabilité des plaignantes. Il se base notamment sur la similitude frappante des gestes rapportés par celles-ci.
En reprenant les mots de l’accusé, le juge Jules Berthelot a qualifié d’impossibles et invraisemblables plusieurs éléments de la défense de Patrick Chénard.
