
Le grand public a pu aller à la rencontre du milieu forestier à Amos
Radio-Canada
L’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue (AFAT) a tenu son activité Portes ouvertes sur notre forêt, vendredi et samedi, à Amos.
L’événement, qui revient tous les trois ans depuis 2015, a dû être repoussé d’une année en 2021 en raison de la pandémie.
Samedi, environ un millier de visiteurs ont pu découvrir différentes activités et formations reliées au milieu forestier, sur le site aménagé tout près de l’aéroport municipal d’Amos.
« Le nom de l’événement le dit, c’est une porte ouverte sur nos forêts. Ça permet aux petites familles de venir vivre le milieu forestier, parce que tout le monde est ici. La sylviculture est ici, les gens qui prennent soin de nos forêts, et aussi les entrepreneurs qui sont dans le bois, parce que souvent, ce qui se passe en forêt, on ne le voit pas. Et c’est notre mission éducative, à l’Association forestière, de montrer aux gens, de donner l’information et d’expliquer ce qui se passe en forêt », souligne le directeur général de l’AFAT, Marc Provencher.
La veille, plus de 250 entrepreneurs et travailleurs forestiers avaient d’abord pu visiter la soixantaine d’exposants présents. « C’est notre journée VIP Entrepreneurs, comme on l’appelle, et c’est justement pour les équipementiers et les entrepreneurs, pour leur donner la chance de venir voir des équipements et de conclure des ventes. C’est l’objectif de la première journée », explique Alain Shink, président de l’AFAT.
Autant pour les entrepreneurs le vendredi que pour le grand public le samedi, les Portes ouvertes sur notre forêt sont l’occasion de voir de la machinerie forestière à l'œuvre.
« Nous sommes ici pour promouvoir le produit Ponsse, notre produit de haute technologie pour la récolte forestière et aussi pour rencontrer notre clientèle dans un contexte autre que le travail. C’est une atmosphère plus conviviale. Et aujourd’hui, c’est surtout une journée familiale, où l’on peut rencontrer les gens pour promouvoir notre produit aussi, mais en même temps pour démystifier un peu les équipements forestiers », fait valoir Pierre Dulac, directeur général de Trionex.
C’est aussi l’occasion de séduire la relève pour les établissements d’enseignement.
« On est ici pour faire la promotion du cours de voirie forestière. Pendant les deux jours, tous les enfants et même les adultes peuvent essayer nos équipements. On a une petite pelle ici sur le site. Souvent, ça leur donne la piqûre. On ne se le cachera pas, présentement on a une pénurie d’employés en équipements lourds et on veut avoir de la relève. Et nous, on est là pour former cette relève », indique Luc Laroche, enseignant du programme de voirie forestière au Centre de formation professionnelle Harricana.
