Le Festival de ski de fond canadien Birkebeiner bat son plein près d’Edmonton
Radio-Canada
Le Festival de ski de fond canadien Birkebeiner, qui se déroule à l'est d'Edmonton, est de retour dans sa formule originale après plusieurs années de restrictions et d’annulation.
L’épreuve reine du festival, une course de ski de fond de 55 kilomètres, complétée en transportant un poids de 5,5 kilogrammes, s’est déroulée sur les sentiers du parc national Elk Island et de l'aire de loisirs provinciale Cooking Lake-Blackfoot. Le départ a eu lieu au Village du patrimoine culturel ukrainien.
Le birkebeiner est un sport inspiré d’une légende norvégienne, selon laquelle des soldats auraient transporté le prince héritier sur leur dos, en 1206, entre les villes de Lillehammer et Rena, sur une distance d'une cinquantaine de kilomètres.
La course d’Edmonton est l’une des trois épreuves de ce genre au monde, les deux autres ayant lieu en Norvège et aux États-Unis. Des courses de ski de fond sur des parcours plus courts ont aussi eu lieu samedi, allant de 2 à 31 kilomètres.
Je pense que c'est une assez bonne journée, on ne peut pas se plaindre, affirme le président de la Société canadienne Birkebeiner, Dave Cooper.
« On a eu tellement de mauvaises années, des températures à -30 °C, aucune neige ou des arbres qui tombent sur le parcours juste avant l'événement. Chaque année, c'est une loterie. Cette année, je suppose que nous avons gagné à la loterie. »
Les dernières années n’ont pas nécessairement été faciles pour le festival. En 2021, l’événement a adopté une formule virtuelle, alors qu’en 2022, certaines restrictions avaient été mises en place, notamment pour interdire la présence de spectateurs. En 2019, avant le début de la pandémie de COVID-19, l’événement avait été annulé en raison des températures glaciales à Edmonton.
Alexander Kolesov, le gagnant d’une des épreuves de la journée, a apprécié son expérience. J'aime les longues courses en général, et plus on vieillit, moins on est rapide dans les petites courses. Je suis plutôt comme un moteur diesel, s’enthousiasme-t-il.
Pour d’autres, comme le skieur John Watson, l’aspect compétitif était secondaire. C'est juste un peu un défi et je ne le fais pas du tout pour la vitesse. Je suis juste là pour m'amuser un peu, affirme-t-il.