Le congédiement de Khari Jones était écrit dans le ciel
Radio-Canada
Après leur premier match, une défaite à Calgary, Danny Maciocia avait déclaré qu'il ne fallait pas paniquer et que ce n'était pas comme si l'équipe était à 0-4 ou à 1-3.
Comme l'équipe s'est retrouvée avec une victoire et trois défaites, il ne faut donc pas être surpris de voir Maciocia passer aux actes mercredi et congédier son entraîneur-chef Khari Jones et son coordonnateur en défense, Barron Miles.
Cette année, les Alouettes souhaitaient raffermir leur discipline, particulièrement en défense, et améliorer leur attaque qui doit trop souvent se contenter d'un botté de placement au lieu d'un touché.
Dans les deux cas, les objectifs n'ont pas été atteints.
Pour ce qui est de la discipline, les 100 verges de pénalités lors de la toute première demie du premier match de la saison n'auguraient vraiment rien de bon.
Après deux matchs plus calmes, la débandade à Regina a envoyé de très mauvais signaux.
D'abord, l'expulsion du plaqueur Michael Wakefield, qui a pété les plombs après avoir été appâté par le mauvais coup d'un adversaire, n'aurait jamais dû survenir. Il a été renvoyé sur le terrain à chaud, même s'il était encore en furie.
Les Alouettes étaient également à court de personnel (c'est la mode partout cette année), car Almondo Sewell était parti assister à la naissance de son enfant. Wakefield aurait dû se retenir ou quelqu'un aurait dû réussir à lui faire entendre raison.
Puis, lundi, l'équipe a annoncé qu'elle libérait le secondeur partant Tre Watson, sans raison. Récupéré par les Elks d'Edmonton, Watson a parlé de deux incidents qui l'ont sorti de Montréal, un avec un entraîneur et un autre avec un joueur.