
Le comité d’urbanisme d’Ottawa votera sur projet de développement à Manor Park
Radio-Canada
Un important projet de développement qui vise à ajouter 3 800 unités résidentielles dans le quartier Manor Park, dans l’est de la Ville d’Ottawa, sera soumis à un vote au comité d'urbanisme de la Ville la semaine prochaine. Le conseiller du quartier y est toutefois opposé.
Le promoteur du projet, Manor Park Development, prévoit de construire plusieurs types d'unités, y compris des maisons en rangée, des appartements ainsi que des milliers de mètres carrés d'espaces commerciaux et de parcs répartis entre deux zones principales.
Une première zone comprend une concentration d'immeubles de hauteur moyenne - de cinq à neuf étages - le long du boulevard Saint-Laurent, ainsi que le long du chemin Hemlock. Des bâtiments de faibles hauteurs figurent aussi dans les plans, en bordure de l'école publique Manor Park.
Les plans pour la seconde zone de développement suggèrent des bâtiments allant jusqu'à 30 étages de hauteur avec une série d'immeubles de grande hauteur le long de la promenade Brittany.
Le comité d’urbanisme de la Ville d’Ottawa votera sur la proposition du développeur le 10 mars prochain. Rawlson King, le conseiller du quartier Rideau-Rockcliffe - où le projet proposé se situe - ne siège pas sur ce comité, mais n’a pas l’intention de soutenir le développement à la table du conseil.
Rawlson King s’oppose particulièrement à la série de tours prévues en bordure de la promenade Brittany. Ce dernier estime que le projet suggère une transition insensible entre les zones résidentielles de faible hauteur et les immeubles de grande hauteur proposés.
Beaucoup de gens ont exprimé leur consternation face à l'ampleur et à l'échelle démesurée de l'intensification proposée dans cette demande, a écrit le conseiller Rawlson King dans le rapport du comité.
Selon ce dernier, les objections des opposants au projet sont fondées sur le souci de préserver les caractéristiques générales du quartier Manor Park, à travers la préservation des espaces verts et le caractère du quartier, rapporte le conseiller.
Bien qu'il s'oppose au développement, Rawlson King a toutefois indiqué qu'il appréciait le processus de consultations mené par le développeur et soutenait le protocole d'accord associé au projet. L'accord garantit, notamment, qu'aucun résident actuel ne sera déplacé.
