
Le chef de police de Surrey demande à la Ville de se décider sur l’avenir de la GRC
Radio-Canada
Après plusieurs semaines d’impasse, le chef du nouveau Service de police de Surrey (SPS), Norm Lipinski, demande publiquement au conseil municipal de se décider une fois pour toutes sur l'avenir du corps de police municipale comme seule force de l’ordre de la ville.
Le 27 avril dernier, le gouvernement de la Colombie-Britannique a recommandé à la Ville de Surrey de poursuivre sa transition du service de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) vers une police municipale; la même journée, la mairesse Brenda Locke a rétorqué qu’elle resterait fidèle à la GRC.
Depuis, peu de choses ont avancé, ce qui frustre autant les agents de la GRC que de la police municipale, a affirmé Norm Lipinski. Il s'agit de l’une de ses premières grandes entrevues depuis le déploiement d’agents municipaux aux côtés de la GRC en 2021.
L'annonce de la province devait mettre fin à des années de lutte politique entre les partisans de la GRC, actuellement au pouvoir à Surrey, et ceux, comme l’ancien gouvernement municipal, qui avaient amorcé la transition vers une force de police municipale.
Dans une lettre ouverte publiée mercredi, le SPS a affirmé que le débat sans fin suscite des préoccupations chez ses employés, qui se demandent ce qu’il adviendra de leur emploi.
Norm Lipinski a affirmé que lui et les agents du corps de police municipale souhaitent voir une date ferme à laquelle les décideurs municipaux se prononceront sur la question, d’une manière ou d’une autre.
Cela fait longtemps, et je pense que c’est juste de dire que quiconque est impliqué dans ce projet aimerait qu’il soit conclu, a affirmé Norm Lipinski.
Le chef du service affirme que 230 agents de première ligne sont désormais déployés aux côtés des agents de la GRC à Surrey, la deuxième ville la plus peuplée de la Colombie-Britannique. D’après Norm Lipinski, cela représente environ 46 % des besoins en service de police de la ville.
« On a tendance à oublier le facteur humain. J’ai 400 employés, et il y a un certain niveau de stress et de frustrations, tant chez le SPS que chez la GRC. »
