Le CF Montréal rate une belle occasion de briller à domicile
Radio-Canada
Le CF Montréal est tombé dans le piège samedi soir, au stade Saputo. Un match qui aurait dû s'avérer facile contre Kansas City, actuellement la pire équipe de la MLS, s’est soldé par une défaite de 2-1 à domicile.
L’équipe montréalaise semblait bien déterminée à aller chercher les 3 points en début de rencontre. En contrôle, de façon calme et posée, l’Impact s’est montré dominant en se concentrant sur des passes courtes et une belle circulation du ballon, surtout en défense.
C’est finalement une accumulation d’erreurs individuelles qui ont fait pencher la balance en faveur de Kansas City. Les visiteurs ont été opportunistes et ont pu concrétiser les occasions offertes par les joueurs du CF Montréal.
C'est agaçant de voir les buts que nous allouons. Nous ne sommes pas en danger et, finalement, nous encaissons des buts alors que nous sommes en train de préparer le match. Nous avons marqué le premier but et nous avons obtenu des occasions, mais nous nous faisons punir. C'est la réalité de ce match, a affirmé l'entraîneur Wilfried Nancy en conférence de presse d'après-match.
Le premier but du clan montréalais est survenu assez rapidement en première mi-temps, à la 13e minute.
L’Impact a profité d’un moment de qualité de Lassi Lappalainen qui a déjoué habilement le défenseur du côté droit pour centrer le ballon à Romell Quioto. L’attaquant l’a dirigé de la tête au fond de la cage du Sporting.
Kansas City a répliqué 14 minutes plus tard, profitant d’une erreur de l'auteur du premier but pour s'inscrire sur la feuille de pointage.
Après un coup franc au milieu du terrain, un Quioto un peu trop confiant à accidentellement dégagé le ballon dans le dos de Roger Espinoza. Le ballon est revenu dans la direction de l’attaquant du CF Montréal, mais il a raté son contrôle et Espinoza en a profité pour l’envoyer dans le filet de Sebastian Breza d’un brillant tir d’une quarantaine de mètres.
Questionné en conférence de presse sur le fautif dans cette situation, Wilfried Nancy n'a pas voulu mettre le blâme sur Quito ou Breza.