Le Canada veut trouver un terrain d’entente avec le Mexique sur l’énergie
Radio-Canada
Le premier ministre Justin Trudeau arrivera à Mexico lundi pour une visite de trois jours, qui comprendra des réunions bilatérales avec le président des États-Unis Joe Biden et le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador. Il rencontrera aussi des chefs d'entreprise des trois pays.
À l'ordre du jour, le Canada et les États-Unis comptent faire valoir que la résolution d'un différend sur des mesures favorisant les entreprises énergétiques mexicaines contribuerait à attirer davantage d'investissements étrangers au Mexique, a déclaré vendredi Justin Trudeau.
L'année dernière, le Canada et les États-Unis ont critiqué le protectionnisme du Mexique en lien avec ses politiques énergétiques.
Andres Manuel Lopez Obrador, qualifié de nationaliste de gauche et de spécialiste de l'énergie, s'est engagé à relancer la compagnie d'électricité publique Comision Federal de Electricidad (CFE) et le producteur de pétrole Petroleos Mexicanos (Pemex). Il affirme que ses prédécesseurs ont délibérément affaibli ceux-ci pour céder le marché énergétique mexicain aux étrangers.
Les États-Unis et le Canada contestent les amendements à la législation mexicaine qui donnent la priorité à la distribution de l'électricité produite par la CFE.
Les entreprises canadiennes ont investi environ 13 milliards de dollars canadiens dans les infrastructures énergétiques. Au Mexique, 5 milliards de dollars canadiens sont consacrés spécifiquement aux énergies renouvelables, a déclaré Justin Trudeau.
Son message aux chefs d'entreprise sera que l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) fonctionne, a-t-il dit, et qu'il crée des emplois, des possibilités et de la croissance dans nos pays.
Le président Biden et moi-même allons être [...] assez clairs avec le président Lopez Obrador sur le fait que cela [...] doit être perçu comme une façon d'aider le Mexique à se développer, une façon de continuer à attirer les investissements des entreprises du Canada et des États-Unis, a confié le premier ministre Trudeau à Reuters.
