Le Canada et ses alliés annoncent de nouvelles sanctions contre le Bélarus
Radio-Canada
Le gouvernement du Bélarus fait l’objet de nouvelles sanctions économiques émanant du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne (UE). Le gouvernement du Bélarus a aussitôt répliqué qualifiant d'« absurdes » ces sanctions.
Minsk est accusé de violations des droits de la personne et d'organiser le passage de migrants vers l'UEUnion européenne.
Nous avons de nouveau pris des mesures de sanctions coordonnées contre certaines personnes et entités, peut-on lire dans un communiqué commun rendu public jeudi.
Sur la question de la crise migratoire, le ton est tout aussi ferme.
« Nous exigeons à nouveau que le régime de Loukachenko mette immédiatement et complètement fin à l’orchestration de l’immigration clandestine de part et d’autre de ses frontières avec l’Union européenne. »
Le gouvernement du Bélarus est ouvertement accusé par les Occidentaux d'avoir orchestré l'afflux de migrants à sa frontière avec la Pologne pour se venger de sanctions occidentales prises après la répression de l'opposition bélarusse dénonçant la réélection contestée de M. Loukachenko.
Ottawa, Washington, Londres et Bruxelles y vont également d’une mise en garde : ceux qui, au Bélarus ou dans des pays tiers, facilitent le franchissement illégal des frontières extérieures de l’UEUnion européenne doivent savoir que cela entraînera des conséquences importantes.
Le Trésor américain cible 20 individus et 12 organisations proches du pouvoir, qu’il accuse entre autres de faciliter le passage [...] de migrants au sein de l'UEUnion européenne.
L’Union européenne a étendu à 28 personnes et entités la liste des sanctions, dont la compagnie aérienne nationale biélorusse Belavia.