Le 27e FAVA invite le public à découvrir l’univers des arts
Radio-Canada
Le 27e Festival des arts visuels en Atlantique (FAVA) aura lieu du 8 au 10 juin à Caraquet, au Nouveau-Brunswick, sous le thème Cosmos et lucioles.
Le public est invité à explorer la vision de l’univers des artistes qui créent des oeuvres d’art en direct durant l’événement. La luciole symbolise dans ce cas l'intuition de la personne dans l’immensité de l’univers.
L’image de la luciole, pour moi, elle est minuscule. Mettre ça en parallèle avec l’univers, face à face à l’univers, je trouvais que ça créait une belle image pour nous aussi. On est assez minuscule dans l’univers, souligne la directrice artistique du FAVA, Pauline Dugas, au cours d’une entrevue accordée à l’émission Michel le samedi, d’ICI Acadie.
« Ce qu’il y a de magnifique dans l’univers, c’est aussi la planète Terre. Elle en fait partie. Puis, comme habitants du monde, on observe la Terre et on s’émerveille constamment. Les artistes sont particulièrement sensibles à ça. »
La Nuit des arts, une activité emblématique de l'événement, sera de retour vendredi. Cette soirée multidisciplinaire met en vedette le percussionniste Arsène Sorgho, le poète Jonathan Roy, la danseuse Marie-Lilie Mailhot, l’artiste visuelle Nicole Haché et le groupe musical Baie, entre autres.
Samedi, les gens pourront découvrir l’univers de l’artiste d'origine hongroise Anna Torma, résidente de Baie-Verte et marraine du FAVA cette année.
C’est un univers magique, peuplé de créatures. [...] Elle s’inspire de jardins, de graffiti, de planches anatomiques. Elle crée aussi un bestiaire fantastique à travers tout ça. Ce sont des oeuvres intrigantes et inspirantes à découvrir, affirme Pauline Dugas.
La programmation de samedi comprend aussi une activité nommée Multivers qui est inspirée de la pensée qu’il pourrait exister d’autres mondes au-delà de l’univers observable. La formatrice en art Régine Mallet va inviter le public de tout âge à créer des graffiti sur de grandes surfaces.
Les gens vont pouvoir imaginer des choses qu’ils perçoivent à travers ces graffiti. Ça va être vraiment intéressant d'y participer pour le public, estime Mme Dugas.