Langues officielles : des organismes francophones accueillent favorablement le projet
Radio-Canada
Plusieurs organismes francophones accueillent favorablement le projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles présenté par la ministre Ginette Petitpas Taylor mardi. Un projet de loi « très attendu », mais qui demande certaines précisions, selon des intervenants.
La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) se dit satisfaite de ce qu’elle voit dans la modernisation de la loi. Même s’il reste des détails à éclaircir, le président, Alexandre Cédric Doucet, affirme que les demandes de l’organisme ont été entendues.
En grande partie, nous accueillons favorablement le projet de loi, que ce soit l’immigration francophone ou la question de la partie 7 qui engage le gouvernement fédéral à protéger la langue française, mais c’est certain que ce n’est pas parfait, donc on va effectuer les suivis nécessaires avec les parties prenantes, dont la ministre Ginette Petitpas Taylor, dit-il.
De son côté, la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) est ravie d’avoir été entendue.
Le projet de loi déposé ce matin inclut des gains substantiels par rapport à la protection et à la promotion du français au pays. Je pense que c'est important de le dire, dit Liane Roy, présidente de la FCFA.
La loi comprend plusieurs de ses demandes, mais l'idée d'une agence centrale n'a pas été retenue.
C'est Patrimoine Canada qui coordonnera la mise en œuvre de la loi. Du côté de l'agence centrale, il faut s'interroger aussi sur le fait que le ministère du Patrimoine canadien conserve un rôle de la mise en œuvre de la loi, alors qu'il n'a pas d'autorité sur les autres entités fédérales, précise Liane Roy.
Le président de la Société nationale de l’Acadie (SNA), Martin Théberge, accueille aussi favorablement le projet de loi C-13 qui était attendu depuis très très longtemps.
Il salue les mesures renforcées en immigration. On reconnaît ainsi que l’immigration est un des facteurs qui contribue au maintien, à la survie et au développement de nos communautés, dit-il.
