
La version québécoise de la série catalane Les bracelets rouges lancée mardi
Radio-Canada
La populaire série catalane Les bracelets rouges (Polseres vermelles), adaptée dans plusieurs pays, dont la France et les États-Unis, a maintenant sa version québécoise. Yan England a réalisé 10 épisodes diffusés sur les ondes de TVA dès mardi soir, le 4 janvier, à 20 h.
Les scénaristes de la série, Michel Brouillette et Stéphanie Perreault, ont respecté l’histoire de la série originale, tout en l’adaptant à la réalité québécoise, mais aussi à la réalité de 2022.
Diffusée de 2011 à 2013 en Espagne, la version originale a été écrite par le Catalan Albert Espinosa Puig, qui s’est inspiré de sa propre expérience. De 14 à 24 ans, il a vécu à l'hôpital pour soigner un cancer.
Il y a des personnages, comme ceux de Félix et Justin, qui étaient dans la version catalane. Par contre, dans la version [originale], les personnages sont beaucoup plus jeunes. Ils ont aussi créé un nouveau personnage, Lou. Ils se sont donné une certaine liberté tout en respectant l'œuvre d’Albert Espinosa, a expliqué le réalisateur Yan England à la chroniqueuse culturelle de Tout un matin, Claudia Hébert.
Il y a beaucoup de séries sur les hôpitaux, mais la majorité est du point de vue du personnel hospitalier. Avec Les bracelets rouges, c’est le point de vue des patients, ajoute-t-il.
Dans cette série, on suivra donc l’amitié improbable qui se développe entre sept adolescentes et adolescents hospitalisés, âgés de 9 à 17 ans. Justin, Félix, Flavie, Kim, Kevin, Lou et Albert feront face à des épreuves qui changeront leur vie.
Entourés de leur famille, impuissants et confrontés à leur maladie, les jeunes veulent vivre à fond, sans se laisser abattre malgré leur hospitalisation. Les bracelets rouges sont une référence aux bracelets glissés à leur poignet, avant une opération, pour leur donner du courage.
Cette gang ne se serait jamais rencontrée autrement. [...] L’hôpital vient les unir. On y côtoie des gens qu’on ne connaît pas et sur qui on va devoir compter. Dans cette série pour moi, on passe par des moments de bonheur et comiques, puis sombres et obscurs. Il y a des secrets aussi. On va découvrir au fur et à mesure pourquoi certaines personnes sont là, précise Yan England.
Les scénaristes et Yan England voulaient aussi que la série soit très authentique. Ça se traduit aussi via les dialogues de cette gang. On a fait une lecture avec les acteurs, et si quelque chose ne se disait pas, on la changeait pour être le plus vrai possible, explique le réalisateur.
