La santé publique de la C.-B. croit qu’Omicron pourrait signer la fin de la pandémie
Radio-Canada
Si le variant Omicron donne des sueurs froides aux autorités sanitaires, il est aussi porteur d’espoir : la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique fait partie des scientifiques qui croient qu’il pourrait signer la fin de la pandémie. Mais rien n’est encore joué.
Le variant Omicron se propage comme une traînée de poudre. En l’espace de quelques semaines, il est devenu dominant en Colombie-Britannique, comme au Québec, en Ontario ou encore en Alberta.
À l’échelle nationale depuis sept jours, le taux de positivité aux tests de dépistage frôlait les 30 % : un indicateur bien loin du seuil de 5 % recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2020.
Malgré tout, la tempête Omicron pourrait aider à faire passer la COVID-19 du statut de pandémie à celui d'endémie, a indiqué la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, la Dre Bonnie Henry, en entrevue pendant les Fêtes.
Il reste bien des inconnues pour confirmer ce scénario, mais elle estime qu'il pourrait se présenter à mesure que le printemps approche, que davantage d’enfants sont vaccinés et que les taux d’infection diminuent.
C’est le cas d’autres maladies, comme la fièvre jaune et le paludisme, le virus ne disparaîtra pas, mais sa progression sera contrôlée.
« La façon dont le virus change avec Omicron, cela nous amène à ce stade plus rapidement. »
La faible gravité de la maladie causée, avec la majorité qu’entre nous protégés par la vaccination, cela montre qu’on va [y] arriver, a-t-elle poursuivi.
La façon dont certaines pandémies se sont terminées dans l'histoire amène Tom Koch à abonder dans le même sens. Professeur adjoint en géographie médicale à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), il a écrit de nombreux livres sur l’épidémiologie et la cartographie d’épidémies.