
La saison de certains camps de jour compliquée par la pénurie de main-d’œuvre
Radio-Canada
L’été s’annonce difficile pour bien des camps de jour. Certaines municipalités, dont Saint-Denis-de-Brompton, font des pieds et des mains pour compléter leurs équipes d’animateurs. À Stoke, le service est même en péril.
Le nombre d'animateurs nécessaire pour assurer la tenue de son camp de jour est de cinq. La municipalité en a embauché quatre, et peine à trouver celui qui lui manque.
Le Facebook de la municipalité, le site web, la radio... Donnez-moi des idées, je n'ai plus d'idées. On essaie par le salaire, les incitatifs sociaux. Ça pourrait être fonctionnel à cinq, mais on n'est pas partis pour ouvrir le camp de jour, avance la responsable des événements, de la culture, des loisirs et de la vie communautaire à Stoke, Joakim Lemay.
Pour bien des parents du secteur, la situation n'est pas loin de la catastrophe.
Je suis très inquiète, on essaie de trouver des plans B. Je pense que ça fait deux semaines qu'on remue toutes les idées possibles, témoigne Stéphanie Leferrière.
Ça va être compliqué, il va falloir se tourner peut-être vers des camps de jour privés. Trouver d'autres endroits à Sherbrooke, ça va nous obliger à faire un peu plus de transport, mais il va falloir s'adapter, on n'aura pas le choix, ajoute un autre parent, Frédéric Pomerleau.
La situation désole une ancienne animatrice du camp de jour, Mégane Godbout.
Depuis plusieurs années, on essaie de monter le camp de jour pour avoir un beau et gros camp de jour et finalement, c'est mis à risque de ne pas en avoir parce qu'on n'a pas assez de moniteurs, c'est sûr que ça vient me toucher.
Du côté de Saint-Denis-de-Brompton, le camp de jour accueille en moyenne 250 enfants quotidiennement. La municipalité cherche toujours à embaucher une dizaine de personnes, soit environ le tiers des employés nécessaires.
