
La Russie devra s’expliquer devant le Conseil de sécurité de l’ONU
Radio-Canada
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit lundi sur la crise ukrainienne à la demande des États-Unis, à la veille d'un entretien téléphonique prévu entre les chefs de la diplomatie russe et américaine.
Avec ses alliés de l'Organisation du traité de l'Atlantique nordOTAN, Washington intensifie ses efforts pour dissuader la Russie d'envahir l'Ukraine, tout en préparant de nouvelles sanctions contre Moscou.
Une rencontre en personne n'est pas prévue entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain Antony Blinken, mais un entretien téléphonique aura lieu mardi, a annoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Face à la menace d'une invasion, Kiev a appelé dimanche la Russie à retirer ses troupes massées le long de la frontière entre les deux pays et à poursuivre le dialogue avec les Occidentaux si elle souhaite sérieusement une désescalade des tensions.
États-Unis et Royaume-Uni ont brandi dimanche la menace de nouvelles sanctions contre la Russie.
Londres a indiqué vouloir cibler les intérêts russes qui intéressent directement le Kremlin. Moscou a répondu lundi en accusant les autorités britanniques de préparer ainsi une attaque contre les entreprises russes.
Il s'agit d'une attaque ouverte contre l'économie russe, a commenté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, promettant une riposte le cas échéant.
À Washington, deux élus démocrate et républicain ont affirmé que le Congrès était proche d'un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
Parmi l'arsenal de sanctions évoquées, le Royaume-Uni, comme les États-Unis, envisage de cibler le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, ou encore l'accès des Russes aux transactions en dollars, la monnaie reine dans les échanges internationaux.
