La Russie admet avoir pulvérisé un satellite en orbite
Le Journal de Montréal
La Russie a admis mardi avoir pulvérisé un de ses satellites en orbite au cours d'un tir d'essai, tout en jugeant «hypocrites» les déclarations de Washington qui l'accuse d'avoir mis en danger l'équipage de la Station spatiale internationale (ISS).
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Moscou a fait feu lundi de la Terre sur un vieux satellite soviétique à l'occasion d'un test qui, selon les États-Unis, a généré un «nuage» de débris potentiellement dangereux pour la station orbitale et une foule de satellites.
Les sept personnes à bord de l'ISS ont dû provisoirement se réfugier dans leurs vaisseaux amarrés à la station pour permettre si nécessaire leur évacuation.
L'incident a donc mis en lumière les risques d'une militarisation du cosmos.
Après une journée de silence, le ministère russe de la Défense a finalement reconnu mardi avoir procédé «avec succès» à ce tir contre un engin spatial de type Tselina-D, inactif et en orbite depuis 1982, sans préciser quelle arme avait été employée. Le ministre Sergueï Choïgou a même jugé que ce test avait été «un bijou».