
La rançon de 11 millions aurait rebondi, dit la défense
TVA Nouvelles
L’enlèvement du président de la chaîne Cora était un coup monté et la demande de rançon de 11 M$ était bidon, car les ravisseurs n’auraient pas pu mettre la main sur l’argent, a soutenu l’avocat de l’accusé aujourd'hui.
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« Pourquoi quelqu’un commettrait un tel crime, sans pouvoir bénéficier de l’argent au final ? », a questionné l’avocat de Paul Zaidan, Me Hovsep Dadaghalian, dans sa plaidoirie finale devant le jury.
Rappelons que l’ex-franchisé des restaurants à déjeuner Cora est accusé d’avoir kidnappé et séquestré Nicholas Tsouflidis, président de la chaîne, le 8 mars 2017.
Une rançon de 11 M$ avait été demandée à sa mère, la fondatrice de la bannière, Cora Tsouflidou.
La défense a annoncé ses couleurs dès le début de sa plaidoirie : il s’agit d’un faux enlèvement orchestré par M. Tsouflidis afin de faire reposer les soupçons sur son frère pour le tasser de l’entreprise, selon sa théorie.
Pour soutenir son argumentation, l’avocat de l’accusé a attiré l’attention du jury sur une admission faite par les deux parties en preuve.
Si Mme Tsouflidou avait transféré les 11 M$, selon les directives de la lettre de rançon, l’argent serait parvenu à une banque, qui lui aurait ultimement retourné les fonds vu l’absence du numéro de compte du bénéficiaire. Les numéros de compte sur la lettre n’existaient simplement pas.
