La preuve vaccinale exigée dès samedi au Yukon
Radio-Canada
Les autorités sanitaires du Yukon prennent les grands moyens pour tenter d’enrayer la multiplication importante et soudaine du nombre de cas de COVID-19 au territoire. Après avoir décrété l’état d’urgence, lundi, le gouvernement territorial publie une série de restrictions sanitaires qui entreront en vigueur le 13 novembre.
Ainsi, une preuve vaccinale sera exigée de toute personne de 12 ans et plus qui souhaite avoir accès aux restaurants et bars, aux salles de conditionnement physique ou récréatives, aux galeries d’art et théâtres, ainsi qu'aux salons de coiffure et d’esthétique.
Seuls les services essentiels tels que les épiceries, les pharmacies, le transport en commun, les services bancaires ou le refuge d’urgence de Whitehorse demeureront accessibles sans preuve vaccinale.
En point de presse, mercredi, le premier ministre Sandy Silver a souligné qu’une application pour téléphones intelligents serait offerte aux commerçants afin qu'ils puissent vérifier de façon sécuritaire les preuves vaccinales présentées par leurs clients aux côtés d’une pièce d'identité gouvernementale.
Le vaccin demeure le meilleur moyen de se protéger contre la COVID-19 et en finir avec cette pandémie. Nous savons que ces nouvelles mesures auront des conséquences importantes pour les Yukonnais. Nous devons prendre des moyens rapides et décisifs pour mettre un terme à la transmission du virus.
Le port du masque est de nouveau obligatoire dans tous les espaces publics intérieurs et les rassemblements privés et organisés sont limités aux gens pleinement vaccinés ou d’un même foyer.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie, Whitehorse est en proie à une transmission communautaire du coronavirus, c'est-à-dire qu’il n’est plus possible de trouver la source d’infection par le traçage des cas.
Ainsi, les autorités cesseront de publier les avis d’exposition possible, à l’exception de ceux qui touchent le transport aérien.
En fin de journée, mercredi, le Yukon dénombrait 156 cas actifs pour un total de 1153 depuis le début de la pandémie.