
La pression s’accentue pour un contrôle plus serré des explosifs
Radio-Canada
Le critique de l'opposition officielle en matière de Sécurité publique à l’Assemblée nationale, le libéral Jean Rousselle, invite à son tour la ministre Geneviève Guilbault à mettre en place un mécanisme pour s'assurer de la qualité des contrôles dans les entreprises minières et les autres compagnies qui utilisent des explosifs.
Sans présumer de la provenance des explosifs utilisés lundi lors du meurtre de deux enfants par leur père à Jonquière, Jean Rousselle donne raison aux maisons pour femmes qui souhaitent éviter qu'un tel événement puisse se reproduire.
Quand on va pouvoir déterminer c’est quoi la sorte d’explosif, après ça on va pouvoir aller plus loin dans notre pensée de contrôle , croit-il.
« De base, ce n’est pas mauvais de regarder en même temps ce qui se passe au Québec sur le contrôle des explosifs. Ça nous donne l’occasion de regarder si on est toujours corrects. »
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbeault, n'a pas l'intention d'intervenir pour l'instant dans le dossier. Son porte-parole a précisé à Radio-Canada qu’elle ne fera aucun commentaire pour ne pas interférer dans les enquêtes en cours.
Le député de Vimont a aussi montré beaucoup d’empathie pour la mère et les familles touchées par le drame de la rue Dubose. Jean Rouselle est un ancien policier. Il a une pensée particulière pour les représentants des services d’urgence qui ont été appelés sur les lieux.
Les policiers et policières, les pompiers qui ont été là en premier, vous savez quand vous répondez à un appel et vous savez qu’il y a des enfants, ça vient vous chercher le cœur, c’est incroyable, dit-il. Je vous en parle et j’ai encore des frissons parce que j’ai encore la mémoire qui me revient sur certains événements que j’ai vécus. Je vous le dis, ces gens là vont être marqués le restant de leurs jours.
La Sûreté du Québec (SQ) a confirmé que Derick Lalancette était appelé à utiliser des explosifs comme employé de la mine Niobec de Saint-Honoré. Rien n'indique cependant que les explosifs utilisés dans la résidence d'Arvida provenaient de cette entreprise.
C'est la Sûreté du QuébecSQ elle-même qui a normalement pour mandat de contrôler la gestion des explosifs dans les entreprises du Québec.
