
La menace de fermeture plane toujours sur le Malin de la rivière Bonaventure
Radio-Canada
Les copropriétaires du Malin de la rivière Bonaventure envisagent de fermer leur entreprise si une solution négociée avec le Camp Bonaventure n'est pas trouvée dans le conflit qui les oppose.
Rien n'est réglé entre le Malin de la rivière Bonaventure et la pourvoirie Camp Bonaventure.
La pourvoirie Camp Bonaventure, qui est propriétaire de la plage du Malin, réclame toujours que l'entreprise récréotouristique cesse de publiciser le site et d'inviter des clients à fréquenter la plage.
Le Malin de la rivière Bonaventure, qui est propriétaire d’un terrain contigu à la plage, y a aménagé un stationnement, des aires de repas et des espaces de jeux.
L'endroit est très fréquenté par les gens des environs et les touristes.
À l’été 2021, la pourvoirie s'était tournée vers la Cour supérieure pour obtenir la fermeture du site, mais avait été déboutée.
Le copropriétaire du Malin de la rivière Bonaventure, Michel Bourdages, indique ne pas pouvoir faire face aux procédures judiciaires coûteuses.
Il déplore l’attitude du Camp Bonaventure qui refuse de négocier une entente. Ils ont fait une injonction pour la fermeture. Par la suite, on n'était plus capable de suivre au niveau financier. Donc on a arrêté les procédures judiciaires. On s’en va vers une fermeture s’ils ne veulent pas négocier avec nous, lance-t-il.
Il indique avoir dépensé environ 50 000 $ en frais d’avocat, et croit que le double de ce montant serait nécessaire pour mener les procédures judiciaires. On est vraiment, dit-il, une petite petite et moyenne entreprisePME, et à un moment donné, on est plus capable de suivre les frais judiciaires que ça coûte pour poursuivre à la Cour.
