La loi spéciale inutile, selon Me Julius Grey
TVA Nouvelles
Lors de ses premiers jours d'application, la loi spéciale adoptée jeudi par l’Assemblée nationale ne semble pas avoir eu l’effet dissuasif escompté.
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Vendredi, soit le lendemain de son adoption, une manifestation contre les mesures sanitaires a eu lieu à moins de 50 mètres de l’école Joseph-François-Perreault, à Québec. Et samedi, une marche antivaccin a eu lieu dans les rues de Montréal.
En entrevue à LCN, l’avocat spécialisé en droits de la personne, Me Julius Grey, n'a pas semblé surpris que la loi spéciale n’ait pas découragé les opposants aux mesures sanitaires et aux vaccins.
«Je pense que ce n’est pas dissuasif et ce n’est pas nécessaire», a clamé Me Julius Grey.
«Je pense qu’il s’agit d’une loi inutile», a-t-il ajouté.
L’avocat souligne qu’une disposition du Code criminel existait déjà pour empêcher les attroupements dérangeants près des écoles et des hôpitaux. Il est d’avis qu’il aurait simplement fallu l’appliquer à la lettre plutôt que d’adopter une loi spéciale.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.