
La guitare du chanteur du groupe montréalais The Franklin Electric complètement détruite lors de son transport en avion
Le Journal de Montréal
Chanteur du groupe montréalais The Franklin Electric, Jon Matte a eu une mauvaise surprise après avoir pris un vol entre le Mexique et la Californie la semaine dernière: sa guitare Gibson J-35 de 2013 est sortie complètement détruite – et irrécupérable – de son transport dans la soute à bagages de l’avion.
C’est la première fois que Jon Matte, le chanteur de la formation The Franklin Electric, ne voyageait pas avec sa guitare en cabine avec lui dans l’avion.
Il s’est laissé convaincre par l’agent de la compagnie mexicaine Volaris, qui lui a offert d’enregistrer son instrument gratuitement pour le voyage en soute. Après tout, sa guitare valant près de 3000$ était protégée dans un étui rigide.
«On est arrivés, l’étui n’avait rien. On est allés à la maison et c’est lorsque je l’ai ouvert que j’ai vu que ma guitare, à l’intérieur, était brisée. Le dos est tout craqué. Je n’arrivais pas à y croire. Je me suis demandé: pourquoi? Je ne voulais pas que ce soit vrai», explique l’artiste au Journal.
Selon lui, il a fallu qu’un «très gros poids» et un «gros impact» soit mis sur un étui rigide pour parvenir à abîmer l’instrument.
«Heureusement, j’ai des assurances. D’ailleurs, j’encourage, et cela devrait être une leçon pour mes comparses musiciens, à souscrire à une assurances instruments, car j’ai entendu des histoires d’horreur de la part d’artistes qui ont été victimes de vols, de bris et de pertes d’instruments dans leur carrière», insiste Jon Matte.
Le musicien et grand voyageur se félicite de débourser les quelque 500$ annuellement pour ces assurances «qui font toute la différence quand on en a besoin».
Il reste pourtant inquiet pour la suite des choses, lui qui doit partir en tournée en Europe le 27 mars prochain.
«Je me suis réveillé au milieu de la nuit suivante très nerveux à propos de la tournée. J’étais inquiet, car je n’ai pas eu de réponse de la compagnie d’assurances avant 24 heures. Et tout est très froid et se fait par courriel, en espagnol», confie celui qui a dû faire parvenir des photos et remplir divers formulaires en lien avec l’incident.
