
La fin des grands rectangles d’asphalte: la plupart des «pires cours d’école» de notre palmarès se sont améliorées en 5 ans
TVA Nouvelles
Avec leurs arbres fraîchement plantés et leurs modules de jeux variés, beaucoup de cours d’école ont été rénovées ou embellies depuis la publication d’un palmarès par Le Journal en 2019. Un véritable vent de changement souffle sur les mentalités des parents et administrateurs scolaires, pour qui le grand rectangle de bitume relève d’une vision du passé.
«On va être honnêtes: on n’a pas très bien paru [en 2019]», se souvient Marc-André Petit, directeur général adjoint au Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV), sur la Rive-Sud de Montréal.
«Une cour d’école, on ne peut pas la cacher. Prendre une galette d’asphalte et faire semblant que c’est beau... Non!» s’exclame-t-il.
Il y a cinq ans, l’école primaire Paul-De Maricourt, à Longueuil, avait une des cours de récréation les plus déprimantes qu’avait visitées Le Journal. Il y avait peu de verdure et peu de jeux pour se distraire, des clôtures rouillées et de l’asphalte percé de mauvaises herbes.
Aujourd’hui, cette cour d’école est non seulement attirante, mais elle regorge d’originalité. Les jeunes ont le choix entre se balancer au-dessus d’une aire de paillis, jouer au basketball avec des paniers quasi neufs, courir autour de jeunes arbres ou se reposer sur un module de bûches.
Le Journal est retourné voir les 32 terrains de Montréal, Québec, Laval, Longueuil et Lévis qui avaient obtenu les pires cotes de notre palmarès en 2019.
À Montréal et ses environs, 9 cours sur 13 se sont améliorées. Certaines sont carrément méconnaissables.
À Québec et Lévis, presque toutes celles parmi les 19 «pires» se sont améliorées.
