
La DPJ de l’Estrie est à la recherche de familles d’accueil
Radio-Canada
Le CIUSSS de l'Estrie-CHUS tente par tous les moyens de recruter de nouvelles familles d'accueil pour prendre en charge les enfants présentement en attente d'une place à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
L'Estrie compte présentement 242 familles d'accueil, qui hébergent un total de 671 enfants. Mais ce n'est pas suffisant. De Granby à Lac-Mégantic, les besoins s'étendent sur l'ensemble du territoire estrien. La DPJ de l'Estrie souhaite trouver 75 places rapidement.
En juin dernier, la DPJ de l'Estrie confirmait devoir gérer une forte hausse du nombre d'enfants en attente d'évaluation et d’orientation, ainsi qu'en attente de la mise en place de diverses mesures.
Pour trouver de nouveaux foyers, une équipe du réseau de la santé a décidé d'aller à la rencontre de la population. Ce samedi, le recrutement se déroulait au Verger Ferland, à Compton, en pleine saison des pommes.
Marie-Josée Bolduc, qui est cheffe de service, gestion contractuelle, au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, a informé les visiteurs du verger quant au rôle des familles d'accueil. La plupart se sont montrées sensibles aux problèmes des enfants placés sous la protection de la DPJ.
« Moi, c'est une paie, quand un jeune placé en famille d'accueil m'appelle pour me dire, j'entre au cégep ou à l'université. »
Pour Myriam Martineau, agente administrative au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, c'est important d'aller sur le terrain, donner de l'information, pour aller en chercher de plus en plus, parce que nos jeunes en ont beaucoup besoin de cet amour-là, d'avoir un beau milieu familial.
Une mère de famille s'est arrêtée au kiosque d'information, curieuse. Elle admet que c'est une belle façon de faire les choses différemment.
Une autre visiteuse s'est approchée de l'équipe, confiant avoir été placée dans une même famille d'accueil, pendant plus de treize ans, se disant très reconnaissante. Je suis restée en contact avec la fille de ces gens-là. J'espère que beaucoup d'enfants vont pouvoir avoir une belle famille d'accueil, qu'ils se considèrent comme chez eux, pas juste temporairement, mais à vie, explique la dame.
