La danse sous toutes les formes en vedette au Festival des arts de Saint-Sauveur
Radio-Canada
Le Festival des arts de Saint-Sauveur (FASS) s’ouvre ce jeudi dans les Laurentides avec une programmation presque uniquement consacrée à la danse : les danses classique et contemporaine, mais aussi le hip-hop et les claquettes.
Le fil rouge du festival, c’est la qualité, explique le chorégraphe et danseur Guillaume Côté, qui est le directeur artistique du FASS. On essaie d’avoir les artistes les plus exceptionnels dans tous les styles de danse et de musique.
Après deux ans de pandémie, le festival est marqué cette année par le retour des artistes de l’étranger. Samedi, le danseur de claquettes américain Caleb Teicher offrira le spectacle Counterpoint, en duo avec le pianiste réputé Conrad Tao. Caleb Teicher est comme un Gene Kelly moderne, s'enthousiasme Guillaume Côté.
Dimanche, le public pourra découvrir One. One & One interprété par la compagnie de danse contemporaine israélienne Vertigo. Le 7 août, c’est la compagnie de danse Malpaso, venue de Cuba, qui présentera trois œuvres pour clôturer le festival.
Jeudi et vendredi, les adeptes de danse classique pourront assister à la Soirée des étoiles à laquelle participeront des danseuses et danseurs évoluant dans différentes compagnies de ballet du monde – le Ballet de l’Opéra de Paris, le New York City Ballet, l’American Ballet Theatre, le Royal Danish Ballet ou encore The Royal Ballet situé à Londres. Maude Sabourin et Melih Mertel des Grands Ballets Canadiens seront aussi sur scène.
À noter également la présentation des spectacles Essence, des Ballets Jazz Montréal, le 6 août, et Crypto, de Guillaume Côté, le 4 août. Il s’agira d’une nouvelle version de Crypto montré pour la première fois au FASS il y a quelques années.
Soucieux de soutenir la création, le FASS a donné carte blanche aux chorégraphes Virginie Brunelle et Anne Plamondon, qui ont chacune créé une œuvre de 30 minutes à découvrir le 3 août. Ce sont deux grandes de la danse contemporaine montréalaise qui prennent leur envol, explique Guillaume Côté.
Virginie Brunelle a puisé dans ses anciennes créations étant donné le court délai qu’elle avait pour concevoir Soufflement.
Elle a décidé que la musique allait unifier les différents éléments de son œuvre et elle a porté son dévolu sur Les quatre saisons de Buenos Aires, composées par l’Argentin Astor Piazzolla.