Primary Country (Mandatory)

Other Country (Optional)

Set News Language for United States

Primary Language (Mandatory)
Other Language[s] (Optional)
No other language available

Set News Language for World

Primary Language (Mandatory)
Other Language(s) (Optional)

Set News Source for United States

Primary Source (Mandatory)
Other Source[s] (Optional)

Set News Source for World

Primary Source (Mandatory)
Other Source(s) (Optional)
  • Countries
    • India
    • United States
    • Qatar
    • Germany
    • China
    • Canada
    • World
  • Categories
    • National
    • International
    • Business
    • Entertainment
    • Sports
    • Special
    • All Categories
  • Available Languages for United States
    • English
  • All Languages
    • English
    • Hindi
    • Arabic
    • German
    • Chinese
    • French
  • Sources
    • India
      • AajTak
      • NDTV India
      • The Hindu
      • India Today
      • Zee News
      • NDTV
      • BBC
      • The Wire
      • News18
      • News 24
      • The Quint
      • ABP News
      • Zee News
      • News 24
    • United States
      • CNN
      • Fox News
      • Al Jazeera
      • CBSN
      • NY Post
      • Voice of America
      • The New York Times
      • HuffPost
      • ABC News
      • Newsy
    • Qatar
      • Al Jazeera
      • Al Arab
      • The Peninsula
      • Gulf Times
      • Al Sharq
      • Qatar Tribune
      • Al Raya
      • Lusail
    • Germany
      • DW
      • ZDF
      • ProSieben
      • RTL
      • n-tv
      • Die Welt
      • Süddeutsche Zeitung
      • Frankfurter Rundschau
    • China
      • China Daily
      • BBC
      • The New York Times
      • Voice of America
      • Beijing Daily
      • The Epoch Times
      • Ta Kung Pao
      • Xinmin Evening News
    • Canada
      • CBC
      • Radio-Canada
      • CTV
      • TVA Nouvelles
      • Le Journal de Montréal
      • Global News
      • BNN Bloomberg
      • Métro
La démocratie américaine à un point de bascule?

La démocratie américaine à un point de bascule?

Radio-Canada
Wednesday, November 02, 2022 11:58:04 AM UTC

WASHINGTON - La campagne électorale de mi-mandat se termine dans un climat à couteaux tirés. Républicains et démocrates se regardent en chiens de faïence, s’accusant mutuellement de mettre en péril la démocratie américaine.

D’un côté, certains croient toujours que l’élection présidentielle de 2020 a été frauduleuse, malgré l’absence de preuves. De l’autre, on craint que des candidats soutenus par l’ex-président Donald Trump ne soient élus à des postes grâce auxquels ils auraient la mainmise sur la validation des résultats de la présidentielle de 2024 dans certains États-clés.

La démocratie américaine a-t-elle atteint un point de non-retour? Radio-Canada s’est entretenu avec Daniel Brumberg, directeur des Études sur la démocratie et la gouvernance de l’Université de Georgetown à Washington, et Peter Levine, expert en citoyenneté et engagement civique à l’Université Tufts du Massachusetts

Oui, certainement, affirme Daniel Brumberg. Il y a une règle de base que toutes les démocraties doivent suivre, et c’est de s’assurer que les élus au pouvoir n’empêchent pas l’opposition de remporter une élection. Si l’un ou l’autre des partis perçoit que ses opposants vont l'exclure de l’exercice du pouvoir, ou de la représentation de ses intérêts, et ce, de façon permanente, vous ne pouvez pas avoir de démocratie. Et ça, c’est une préoccupation désormais [aux États-Unis].

Oui, je le crois, estime aussi Peter Levine. De nombreux Américains voient désormais la politique comme un combat existentiel entre le bien et le mal, tandis que la norme en démocratie est de s’engager à accepter ses pertes et à faire des compromis, précise celui qui est aussi diplômé de philosophie à l’Université d’Oxford, en Angleterre.

Le danger le plus immédiat a trait à l’intégrité des élections présidentielles de 2024, soutient M. Levine. Aux États-Unis, ce sont des politiciens et [non des instances indépendantes] qui gèrent les élections au niveau local et étatique. Et les assemblées législatives – donc partisanes – qui établissent les lois électorales, rappelle-t-il. De plus, le Congrès [dont les républicains pourraient reprendre le contrôle la semaine prochaine] a le pouvoir de trancher dans les disputes concernant une élection présidentielle.

Un parti politique peut donc renverser la volonté des électeurs, mais traditionnellement, les deux partis s’en sont abstenus, poursuit M. Levine.

« Maintenant, l’ex-président Donald Trump et plusieurs républicains indiquent qu’ils ne s’en empêcheraient pas en 2024. S’ils échouent à faire preuve de retenue, ils pourraient faire de Trump le président en 2024, sans égard au résultat réel de l’élection. »

À mon sens, renchérit M. Brumberg, il n’y a pas plus grande menace que l’ex-président Donald Trump, qui a rejeté les résultats de toute une élection et qui a encouragé ses partisans à attaquer le Capitole, le 6 janvier 2021, pour empêcher la certification des résultats et la victoire de Joe Biden.

Read full story on Radio-Canada
Share this story on:-
More Related News
© 2008 - 2025 Webjosh  |  News Archive  |  Privacy Policy  |  Contact Us