
La cueillette sauvage pour réduire la facture d’épicerie
TVA Nouvelles
Alors que l'inflation fait gonfler nos factures d'épicerie depuis des mois, des solutions existent pour limiter les dégâts, qu’on pense au jardin à la maison ou la cueillette sauvage.
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Adepte convaincue de cette dernière option, Marie-Jacques Rouleau, une résidente de Sainte-Julienne, dans Lanaudière, dit avoir pu remplacer grâce à ces visites dans la nature plusieurs aliments qu’elle achetait auparavant à l’épicerie.
Thés et tisanes, café, champignons, asperges, haricots verts, épinards, laitue, fines herbes, limonade rose, mûres, framboises, bleuets, pommes et autres figurent parmi les 16 aliments que Mme Rouleau réussit à remplacer, en tout ou en partie, par des végétaux trouvés dans la forêt et les champs.
«Je remplace le basilic par plusieurs plantes sauvages super nutritives dans mes pestos maison, nous a-t-elle dit en entrevue, mentionnant l’ortie, entre autres. J’en ai toujours de bonnes quantités dans mon congélateur, je n’achète donc plus de pesto du commerce.»
Pour ce qui est des asperges et des haricots verts, elle en achète encore, mais moins. «Je les remplace par des têtes de violon qui se congèlent bien, confie-t-elle. Les pousses de tussilage cueillies au printemps tiennent aussi la place des asperges.»
«Un des impacts vraiment positifs de la cueillette sauvage pour moi est que ça change la façon de faire mon épicerie», a souligné Mme Rouleau, mentionnant que les feuilles de laurier, la muscade, la vanille, les pestos préparés, les cœurs de palmier, les câpres et le vinaigre aromatisé sont d’autres aliments qu’elle n’achète plus en épicerie.
Elle en est arrivée là après avoir suivi, tous les dimanches de la première année de la pandémie, des cours sur la cueillette sauvage donnés par l’Association forestière de Lanaudière.
