
La crise du logement fait aussi des ravages sur la Rive-Sud: les organismes venant en aide aux personnes itinérantes sont débordés
TVA Nouvelles
Le nombre de personnes en situation d’itinérance est aussi en forte augmentation de l’autre côté du fleuve, si bien que des organismes leur venant en aide sont débordés.
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«C’est sûr que les besoins augmentent, c’est sûr que l’itinérance augmente», admet Pascale Dussault, coordonnatrice au refuge Roger Cantin, situé au-dessus du 55, un centre de jour, situé dans le Vieux-Lévis. Mme Dussault y est aussi intervenante, le jour.
Ouvert depuis l’automne 2022, l’organisme situé dans la côte du Passage attire «de plus en plus» de personnes itinérantes ou qui ont une stabilité résidentielle précaire.
L’an dernier, plus de 450 personnes l’ont fréquenté, et plus de 230 ont utilisé le service d’hébergement d’urgence, où l’on retrouve sept lits.
Depuis quelques semaines, tous les lits sont occupés, souligne Mme Dussault.
Et, l’achalandage ne s’essouffle pas, si bien que certaines personnes sans domicile fixe viennent de Bellechasse, de la Beauce ou de Lotbinière pour obtenir des services à Lévis.
«La Sûreté du Québec nous amène souvent des gens de l’extérieur, parce qu’ils n’ont pas de ressource comme ici», explique l’ancien porte-parole du Service de police de la Ville de Lévis, Alain Gelly, aujourd’hui membre du conseil d’administration de l’organisme.
