
La Coop de Rogersville perd son magasin d’Alcool NB, sa survie suscite des craintes
Radio-Canada
La Coopérative de Rogersville, dans la municipalité de Nouvelle-Arcadie, au Nouveau-Brunswick, a perdu son contrat d'agence d'Alcool NB à la suite d'un appel d’offres réglementaire, ce qui suscite des craintes pour la survie de son épicerie.
Le président du conseil d’administration de la Coopérative, Fernand Gaudet, apporte des explications sur les raisons pour lesquelles elle n’a pas remporté l’appel d’offres.
C’est tout à partir de facteurs prédéfinis où on parle de l’achalandage, des services offerts dans le local même, dans la Coopérative versus le prochain qui va recevoir l’agence. C’est certain. On nous a dit aussi qu’un des facteurs, c’est le pourcentage de revenus qui avait été suggéré dans l’offre de service soumise par la Coopérative de Rogersville, affirme M. Gaudet.
La Coopérative invite ses membres à une réunion d’urgence qui aura lieu le 16 février. Le but est d'informer les membres de la perte du contrat et de discuter collectivement de la suite des choses.
Fernand Gaudet estime que la Coopérative gère ce magasin depuis environ 17 ans et qu'elle compte environ 1500 membres. Il croit que ces personnes vont continuer d'appuyer l’épicerie. C’est plutôt la perte des revenus de l’agence d’alcool qui l’inquiète. Il s’agit d’une somme de 1,8 million de dollars.
« L’agence d’alcool qui faisait partie de nos services rapportait 25 % de nos ventes au niveau de la Coopérative. [...] Perdre ces revenus-là, ça met la pérennité de la Coopérative dans une situation difficile. »
Le maire de Nouvelle-Arcadie, Jimmy Bourque, a réagi à la perte du contrat au cours d’une entrevue accordée mardi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie. Il espère que la Coopérative pourra surmonter cette nouvelle épreuve.
Il y a eu un prolongement de six mois, je pense, jusqu’en juin. Et là, la Coopérative, ils sont en train d’essayer de faire virer la décision pour ne pas que ça se passe, surtout avec l’inquiétude, toute la misère que la Coopérative a eue durant les dernières années comme bien des coopératives, affirme Jimmy Bourque.
« Ça pourrait être désastreux pour notre petit village si jamais il fallait que notre seul magasin d’épiceries ferme. »
