La Colombie-Britannique investit pour se départir de la culture d’abus dans les sports
Radio-Canada
Alors que le pays est secoué par une crise du monde sportif où les allégations d’abus et d’agression s’accumulent, la Colombie-Britannique ajoute un demi-million de dollars à son programme de sport sécuritaire pour enrayer cette culture de l’abus.
Les abus dans le sport, ou n’importe où ailleurs, sont complètement inacceptable et c’est la responsabilité de tous de faire en sorte qu’ils ne se produisent pas, indique la ministre du Tourisme et des Sports, Melanie Mark, dans un communiqué.
Ce financement vient s’ajouter aux investissements initiaux de 250 000 $ pour l'année 2019-2020, selon le ministère.
C’est un problème collectif qui requiert une solution collective, indique de son côté la ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge.
« Nous devons continuer de travailler ensemble afin que nos athlètes puissent évoluer dans un environnement sportif qui est exempt d’abus, de harcèlement, de discrimination et de maltraitance. »
Depuis qu’elle a pris les rênes du ministère en octobre, Pascale St-Onge assure avoir reçu une vague de plaintes concernant des cas de maltraitance et d’abus, à tel point qu’elle qualifie la situation de crise.
Afin d’éviter les abus, toutes les organisations sportives financées par le gouvernement en Colombie-Britannique doivent, depuis l’année dernière, adopter un code de conduite universelle et fournir des mécanismes de signalement des plaintes sur leur site web.
Le programme de sport sécuritaire inclura des ressources et des outils afin que les participants puissent mieux appliquer le code de conduite universel imposé dans le sport amateur à travers la Colombie-Britannique.
Près de 1000 leaders sportifs et membres de conseil d’administration des organisations sportives amateurs se sont également soumis à une formation offerte par le Centre canadien de protection de l'enfance qui vise à protéger les jeunes des abus sexuels, selon le gouvernement.