
La C.-B. se félicite de ses plus bas niveaux d’exploitations de forêts anciennes
Radio-Canada
La Colombie-Britannique annonce avoir réduit son exploitation de forêts anciennes à des niveaux records en 2021. Un organisme de défense de l’environnement demande plus de transparence à propos des zones concernées.
L’exploitation des forêts anciennes a décliné de 42 %, l’an dernier, en Colombie-Britannique, comparativement à 2015, étant passée de 65 5000 hectares à 38 300 hectares entre les deux années, s’est réjouie la province dans un communiqué mercredi.
Le gouvernement provincial considère qu’il existe environ 11,1 millions d’hectares de forêts anciennes en Colombie-Britannique, ce qui représente 20 % des forêts de la province. La superficie exploitée l’an dernier correspond à 0,3 % de ce total, est-il ajouté dans le communiqué.
Ces derniers chiffres montrent que la Colombie-Britannique va dans la bonne direction, alors qu’on travaille à développer et à implémenter des solutions sur le long terme pour mieux gérer, préserver et partager les bénéfices de nos forêts, a écrit la ministre des Forêts, Katrine Conroy.
Si cette annonce est encourageante, le groupe de protection de l’environnement Wilderness Committee fait part de ses frustrations liées au manque d'informations divulguées par la province sur ces exploitations.
Il n’y a rien qui nous indique où [elles] continuent et si elles perdurent dans des zones où les forêts anciennes sont les plus à risque, soutient Torrance Coste, le responsable de la campagne nationale pour l’organisation.
On demande au gouvernement plus de mises à jour et plus de clarté depuis qu’il s’est engagé à suspendre temporairement l’exploitation des forêts anciennes les plus à risque l’an dernier, ajoute-t-il.
En septembre 2020, le gouvernement s’est engagé à respecter les recommandations du rapport indépendant (Nouvelle fenêtre) sur l’avenir des forêts anciennes, A New Future for old forests. L’une de ses recommandations phares impliquait une suspension immédiate de la coupe des forêts anciennes dans les secteurs à risque de perte irréversible de biodiversité.
En avril 2022, la province a finalement annoncé la mise en place d’un moratoire temporaire sur l’exploitation de 1,7 million d’hectares de forêts anciennes dans la province, sur les 2,6 millions d’hectares qu’elle avait annoncé vouloir protéger un an plus tôt.
