L’UQTR se lance dans le sport électronique et offre un nouveau programme
Radio-Canada
Un nouveau microprogramme d’études en sport électronique sera offert à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dès l’été prochain. La direction en a fait l’annonce jeudi, en compagnie de la joueuse professionnelle Stéphanie Harvey.
Elle a été cinq fois championne du monde du jeu Counter-Strike et est maintenant directrice du développement chez Counter Logic Gaming. En l’impliquant dès le début du processus de création du programme, l’Université du Québec à Trois-RivièresUQTR souhaitait mieux répondre aux besoins de l’industrie.
« On veut que les gens qui connaissent les esports se disent : "Wow! Je vais en apprendre." »
Le programme comprendra cinq cours, répartis en autant de sessions. Il sera offert en formule hybride, afin que les étudiants puissent y assister en présentiel ou en ligne. L’objectif ne sera pas de former des joueurs, mais plutôt de mieux outiller ceux qui souhaitent travailler dans le domaine des sports électroniques.
Les enjeux éthiques, les enjeux de santé, les enjeux de bien-être vont être abordés. C'est de les aborder, mais c'est aussi de présenter des stratégies, des programmes en place, des solutions pour bien encadrer ça , indique le directeur au Département d'études en loisirs de l’Université du Québec à Trois-RivièresUQTR, Romain Roult.
La formation pourra mener à divers métiers tels que gestionnaire de communautés de joueurs ou gestionnaire de ligues sportives. Un programme universitaire qui va former des gens pour encadrer les joueurs, pour poser des réflexions par rapport à l’éthique du sport électronique pour développer de meilleures pratiques, explique Stéphanie Harvey.
L'Université souhaite aussi que le développement du programme se fasse en partenariat avec des acteurs de l’industrie. La Fédération québécoise de sports électroniques a contribué à la création du programme, de même que le groupe Dreamhack Canada, qui organise des compétitions de jeux vidéo.
L'Université du Québec à Trois-RivièresUQTR assure que ce microprogramme n'est que le premier pas de son aventure dans l'univers du sport électronique. Des projets de recherches et des collaborations avec d'autres départements sont dans les plans. D’autres annonces devraient suivre.
