L’Université de l’Ontario français dresse le bilan de sa première session universitaire
Radio-Canada
L’Université de l’Ontario français (UOF) a conclu ces dernières semaines la première session de sa jeune existence. Une occasion pour l’institution de dresser un bilan. Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, l'institution reconnaît que certaines choses auraient pu être faites différemment, et espère prochainement réussir à mieux faire connaître ses programmes.
Le vice-recteur aux études et à la recherche de l’Université de l’Ontario françaisUOF, Paulin Mulatris, est très satisfait de la première session de son institution. Somme toute, tout s'est très bien passé, affirme le dirigeant, qui souligne que tout était nouveau à l’Université, des programmes… au personnel en place.
« Et nous avons commencé dans le contexte de la pandémie où les contacts sont très difficiles. Il a fallu opérer dans ce contexte-là dès notre première année. »
Pour la première année d’activité de l’Université de l’Ontario françaisUOF, près de 150 étudiants se sont inscrits aux sessions d’automne et d’hiver dans l’un ou l’autre de ses quatre programmes de baccalauréat et de micro certificats universitaires, confirme l’université par courriel.
De manière générale, tous les étudiants ont suivi leurs cours jusqu'à la fin. Le taux d'abandon était très faible, souligne le vice-recteur.
Et selon Paul Mulatris, le nombre d’étudiants va augmenter à la session d’hiver. 38 étudiants ont pu obtenir récemment des visas de la part du gouvernement canadien. Ça va venir renforcer nos classes, juge-t-il.
Le vice-recteur estime d'ailleurs que le traitement des visas soulève des défis très importants, notamment en contexte de pandémie. Il attend de voir le nombre d’étudiants qui vont véritablement pouvoir rejoindre l’UOF à l’hiver. Par courriel, l’Université dit qu’elle connaîtra les chiffres des inscriptions seulement vers la fin du mois de janvier.
Une chose est sûre. L'an prochain, l’un des mots d’ordre sera le recrutement pour l’Université, qui a peiné jusqu'à maintenant à recruter des étudiants ontariens. À l’été, de premiers chiffres montraient qu’environ 75 % des étudiants venaient d’ailleurs.
Mais le vice-recteur croit qu’avec un peu de temps, son institution attirera davantage d’étudiants ontariens. Le recrutement en Ontario c'est quelque chose que l'on met de l'avant. On y travaille et on y accorde beaucoup d'attention. On essaie d’amener notre message dans les écoles et je pense que notre travail va porter fruit au cours des prochaines années, explique-t-il.