L’Ukraine obtient d’autres capacités de défense antiaérienne des Occidentaux
Radio-Canada
L'Ukraine a affirmé mercredi avoir repris plusieurs localités aux Russes dans le sud du pays et a salué le soutien réaffirmé de ses alliés occidentaux, qui ont promis de livrer « dès que possible » des moyens de défense antiaériens après des bombardements russes intensifs.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a assuré que la fourniture de ces systèmes à même de neutraliser les missiles russes dans le ciel ukrainien constitue la priorité.
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendraient l'Ukraine le temps nécessaire afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion russe, qui se chiffrent en milliards de dollars.
La question clé est de couvrir notre déficit budgétaire et de reconstruire rapidement les infrastructures détruites, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne, remerciant les pays alliés.
Cette promesse survient alors que l'Ukraine essuie depuis lundi des salves massives de missiles, de roquettes et de drones visant en particulier son infrastructure énergétique civile. Le président russe Vladimir Poutine a présenté ces frappes comme des représailles à l'attaque à l'explosif qui a endommagé samedi le pont de Crimée et qu'il impute à Kiev.
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a d'ores et déjà salué une nouvelle ère de la défense aérienne avec l'arrivée du système Iris-T d'Allemagne et la livraison prochaine d'un NASAMS américain.
Le président français Emmanuel Macron a également promis dans la soirée des radars, des systèmes et des missiles antiaériens, sans préciser quand ils seraient livrés. Il a répété que la France travaillait avec le Danemark à l'envoi de six canons CAESAR, en plus des 18 déjà livrés.
De son côté, le Royaume-Uni a annoncé jeudi qu'il fournirait à l'Ukraine des missiles de défense antiaérienne supplémentaires, notamment des munitions capables d'abattre des missiles de croisière.
Les missiles AMRAAM, qui seront fournis dans les prochaines semaines à Kiev pour être utilisés par le système de défense antiaérienne NASAMS promis par les États-Unis, sont les premiers donnés par Londres à pouvoir abattre des missiles de croisière, souligne le ministère britannique de la Défense dans un communiqué.
