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L’Ukraine, le blé et votre pain quotidien

L’Ukraine, le blé et votre pain quotidien

Radio-Canada
Saturday, March 05, 2022 10:27:11 AM UTC

Si vous percevez déjà les effets collatéraux de la guerre en Ukraine à la pompe, les prochains mois réservent d’autres surprises… dans votre assiette. Le prix du blé a augmenté de près de 20 % depuis une semaine.

Bien que le Canada fasse partie des dix plus grands producteurs de blé de la planète, avec la Russie et l’Ukraine, les prix sont déterminés par les marchés mondiaux.

Le blé de printemps, celui qu'on consomme principalement au Canada, s'achète maintenant pour le mois de mai à 11,47 $ US le boisseau. C’est un bond de 19 % depuis une semaine.

Le courtier et directeur général du Groupe Prestige, Denis Landry, négocie du blé pour des transformateurs alimentaires québécois en boulangerie et pâtisserie. Il explique avoir pris lundi une décision pour ses membres très rapidement et a réussi à sécuriser des approvisionnements à bon prix pour les prochains mois.

« Aujourd’hui, ça apparaît comme une bonne décision parce que je me suis dit que le conflit ne se réglait pas. Mais, dans trois semaines, ce sera quoi? S’il ne se règle pas, l’incertitude va rester et les prix risquent de rester élevés. »

Les prix de toutes les céréales connaissent des appréciations importantes sur les marchés des contrats à terme. L’invasion en Ukraine fait craindre un déséquilibre dans l’offre et la demande. La production et le transport risquent aussi de coûter plus cher en raison de la hausse vertigineuse des valeurs du pétrole, mais aussi des fertilisants.

La Russie est, après le Canada, le deuxième producteur mondial de potasse, minerai névralgique à la composition des engrais. Depuis le premier jour de la guerre, l’Indice Green Markets des prix des fertilisants nord-américains a grimpé de 10 % et l’action de Nutrien, entreprise saskatchewanaise spécialisée dans la production d’engrais, a progressé de 26 %.

Denis Landry soutient que tout le monde est nerveux et veut acheter à n’importe quel prix présentement. Reste que, selon lui, si la Russie devait exporter ses productions chez d’autres partenaires comme la Chine, les Chinois risqueraient tout simplement d’importer moins de l’Occident, ce qui équilibrerait l’offre et la demande. Ce sont des vases communicants, rappelle-t-il.

Les prix pourraient chuter aussi rapidement qu’ils ont grimpé.

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