
L'impact des résolutions de début d'année sur l'achalandage dans les gyms L'impact des résolutions de début d'année sur l'achalandage dans les gyms
Radio-Canada
Marc-Olivier Thibault en a discuté à l’émission Des matins en or avec Marie-Philippe Vachon, kinésiologue et gérante chez Oxygène Plus de La Sarre, et avec Kate Doyon, gérante chez Impact fitness d’Amos et entraîneur privée.
C’est très achalandé, ça commence bien l’année, on frôle les 600 inscriptions, on voit une grosse hausse au niveau du nombre de membres. Je dirais même que c’est meilleur qu’avant la pandémie, souligne Kate Doyon.
Celle-ci estime que la pandémie a fait en sorte que des gens ont peut-être réalisé certaines choses, notamment l’importance de prendre davantage soin d’eux-mêmes.
Des gens qui ne s’entraînaient pas avant ont appris à faire et à aimer (l’entraînement) pendant la pandémie, simplement à la maison ou en prenant plus de marches, fait observer Mme Doyon. Ils ont réalisé que ça leur faisait du bien et que c’était important de continuer à le faire. Les gens ont donc commencé à plus s’inscrire au gym et on voit aussi une hausse au niveau de la jeune clientèle de 13 à 18 ans. Les jeunes sont de plus en plus soucieux de l’activité physique.
Marie-Philippe Vachon mentionne pour sa part que beaucoup de gens ont mis leur santé de côté pendant la pandémie, qu’ils ont pris du poids et qu’ils se sont inscrits au gym pour tenter de retrouver leur forme d’avant.
Alors nous, depuis le mois de septembre, il y a vraiment eu un gros achalandage, une grosse augmentation de gens qui voulaient venir se remettre en forme, reprendre leur santé en main, indique-t-elle. Et nous aussi, on a constaté une grosse augmentation au niveau des jeunes. Lorsqu’un jeune vient au gym, souvent les amis veulent venir aussi. Ça crée donc un engouement. On a également beaucoup de retraités qui arrivent pour reprendre leur santé en main.
Kate Doyon a hâte de voir si, pour les gyms, les premiers mois de l’année 2023 vont ressembler à la même période lors des années avant la pandémie, dans le sens où plusieurs personnes qui s’inscrivent en janvier pour suivre leur résolution du Nouvel An finissent par abandonner.
Comme l’intérêt a commencé plus tôt (à l’automne), je serai curieuse de voir si ça va faire la même chose cette année, mais généralement, on voit vraiment un petit pic en janvier, puis ça redescend après un mois et demi, deux mois ou trois mois maximum. Ces gens vont souvent s’inscrire pour une courte période pour faire l’essai, et au bout des trois mois, ils se rendent compte qu’ils ne viennent pas assez souvent pour la peine, ils paient pour rien et ne se réinscrivent pas. Reste à voir si ce sera la même chose cette année, car on dirait que l’intérêt est plus là, que c’est plus qu’une simple résolution, raconte-t-elle.