
L’image corporelle, une source de stress pour les Québécois
TVA Nouvelles
Près de 45 % des Québécois affirment que leur poids les rend malheureux, a révélé un sondage publié mardi.
Le sondage réalisé par la firme Léger pour le compte de l’organisme ÉquiLibre révèle que la pandémie a eu un impact considérable sur les préoccupations et l’insatisfaction liées au poids et à l’image corporelle. Ainsi, ce sont près de 40 % des personnes sondées qui ont davantage entendu parler de leur poids depuis le début de la crise sanitaire et 34 % s’en disent plus préoccupés.
Il ne faut pas oublier que le confinement et les changements d’habitude ont mené les gens à vivre plus de culpabilité face à leur alimentation. On compte donc 65 % des Québécois qui souhaitent perdre du poids tandis que 25 % avouent se sentir coupables de ne pas mieux manger. Ce chiffre augmente lorsqu’il est question d’activité physique alors que 38 % se sentent coupable de ne pas en faire plus.
Pour Andrée-Ann Dufour Bouchard, nutrionniste et cheffe de projets chez ÉquiLibre, «ces données sont préoccupantes parce qu’il est bien démontré que l’insatisfaction corporelle fait obstacle à l’adoption et au maintien d’habitudes de vie favorables à la santé et au bien-être.»
Bien que 37 % se disent obsédés par le contrôle de leur poids, ce qui peut sembler dérangeant ce sont les résultats du sondage liés aux standards de beauté. En effet, une grande majorité de personnes (70 %) avouent ressentir une pression pour ressembler aux standards de beauté alors que 19 % doutent de leur valeur en raison des standards véhiculés dans les médias.
Alors que le télétravail est en vogue depuis près de deux ans, 45 % des Québécois n’osent pas ouvrir la caméra pour un appel conférence lorsque leur apparence semble négligée.
