L’idée d’une nouvelle formation politique fait du chemin à Gatineau
Radio-Canada
Alors que les élus de Gatineau entament leur pause estivale, l’idée d’une nouvelle formation politique fait du chemin dans les coulisses du conseil. La mairesse France Bélisle songe à créer une « équipe officielle », tandis que les conseillers Steven Boivin et Edmond Leclerc affirment que leur projet de parti politique « avance ».
Lors d’une entrevue au Téléjournal Ottawa-Gatineau, Mme Bélisle a dit réfléchir à la possibilité de mieux s’entourer en vue des élections municipales de 2025.
Il y a des gens dans mon équipe qui ont reçu des appels de gens qui sont intéressés. Je me donne encore du temps pour prendre cette décision-là. Mais les élections, ça vient vite, a-t-elle indiqué.
Mme Bélisle précise toutefois qu’elle ne cherche pas à fonder un parti en bonne et due forme, qu’elle décrit comme une structure trop rigide et réglementée.
Ce n’est pas la première fois qu’elle se questionne sur la pertinence de créer sa propre formation politique. L’automne dernier, elle avait d’ailleurs souligné une forme d’injustice pour les conseillers indépendants, qui n’ont pas accès aux mêmes ressources qu’un parti politique.
Mme Bélisle a également soulevé la question de la répartition du pouvoir à l’Hôtel de Ville. Huit des vingt membres du conseil municipal font partie d’Action Gatineau : une situation qu’elle décrit comme une dynamique politique très particulière, que personne d’autre n’a vécue.
Ce que je souhaiterais, c'est que tout le monde prenne des décisions pour les Gatinois et soit capable de lâcher son programme ou son idéologie, déplore Mme Bélisle.
Le chef intérimaire d’Action Gatineau, Steve Moran, soutient pour sa part que le fait de se doter d’un programme politique apporte plus de clarté à la population.
Nous ne savons pas quelles sont les allégeances [de Mme Bélisle]. Nous, nous travaillons dans l’intérêt des citoyens et nous avons des engagements clairs en campagne électorale, plaide-t-il.