L’hébergement hivernal en nature gagne en popularité en Estrie
Radio-Canada
La location de cabines ou de refuges en pleine nature gagne en popularité dans la région. Le camping d’hiver connaît également un certain engouement.
Alors que le voyage à l’international a été compliqué par la remontée des cas de COVID-19, de nombreuses personnes troquent les plages de sable blanc pour des cabines enneigées.
C’est peut-être un moyen plus simple de s’évader de chez nous et de changer la routine. On voit que la demande est vraiment forte depuis le début de la pandémie. Depuis janvier 2020, on le ressent beaucoup, explique Caroline Sage, directrice générale du Parc de la Gorge de Coaticook.
« Pour les clients, ils sont sur un site où il y a diverses activités de plein air, et pour nous, on maximise un peu l’utilisation de nos sites l’été et l’hiver, donc on maximise nos infrastructures. »
Avant d’ouvrir notre entreprise, on a commencé à regarder un peu ce qui se faisait ailleurs. Ce qu’on a constaté, c’est que les gens recherchaient la nature, le bien-être, le confort. Les gens viennent ici et repartent en disant qu’ils sont relaxés, ressourcés, prêts pour continuer un peu plus leur vie, ajoute Marie Courtemanche, la propriétaire des Cabines Laö, à Racine.
« Les gens ont réservé pour cet hiver depuis déjà un bout de temps. Les fins de semaine sont complètes jusqu’à la fin mars. La majeure partie du temps, on est complets. On est très contents. »
Entre les cabines, les refuges et les tentes, la plupart des usagers trouvent leur compte, explique Simon Tessier, le président-directeur général de Camping Québec.
On voit une popularité grandissante pour ce qui est du camping d’hiver. Il faut reconnaître que ça touche divers secteurs. Ça s’adresse à tout le monde, dans la mesure qu’on choisit le bon type d’hébergement. C’est certain que pour un campeur qui décide de s’en aller en tente hivernale, ça prend beaucoup plus de préparation et de l’équipement adéquat, souligne-t-il.
L’Association des terrains de camping du Québec recueille présentement des données sur l’offre et la pratique du camping hivernal dans la province. Ses résultats doivent paraître à la fin du mois de janvier.